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leverbededieu
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Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
27.04.2011
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16.08.2012

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LA SIMPLICITE A L'EGARD DE CHRIST

Publié le 16/08/2012 à 12:54 par leverbededieu Tags : bonne vie moi monde amour homme enfants roman dieu nature soi mort livre jardin pensée anges pensées concours éléments

La simplicité à l’égard de Christ

« Toutefois, de même que le serpent séduisit Eve par sa ruse, je crains que vos pensées ne se corrompent et ne se détournent de la simplicité à l’égard de Christ. Car si quelqu’un vient vous prêcher un autre Jésus que celui que nous avons prêché, ou si vous recevez un autre esprit que celui que vous avez reçu, ou un autre évangile que celui que avez ambrassé, vous le supportez fort bien » (2 Corinthiens 11 : 3 – 4).

Le plus grand danger qui puisse arriver aux chrétiens c’est de tomber dans la séduction. C’est pourquoi lorsque les disciples posèrent à Jésus la question de savoir à quels signes ils pourront reconnaitre son avènement et la fin des temps, le Christ commença sa réponse par un avertissement sérieux et solennel : «prenez-garde que personne ne vous séduise » (Matthieu 24 : 4).

On est séduit quand on est trompé et détourné du chemin de la vérité quant à la doctrine et à la pratique. Et comme ce qu’on pratique c’est-à-dire ce qu’on vit vient de ce qu’on croit, l’ennemi de nos âmes truque la doctrine c’est-à-dire l’ensemble de tout ce qui constitue la matière de l’enseignement en vue de produire tôt ou tard des pratiques et des comportements déviants. Et tout cela avec toute la subtilité dont il a toujours su faire preuve. Ainsi, insidieusement on ne se rend jamais compte qu’on est séduit, détourné de la voie, jusqu’au jour où on se verra si on n’est pas éclairé très tôt, écarté à la fin du royaume de Dieu.

Malheureusement la sincérité avec laquelle nous cherchons Dieu ou agissons en son nom n’est pas une garantie contre la séduction. Notre zèle à suivre scrupuleusement nos enseignants, nos prophètes, nos pasteurs et évangélistes n’en est pas aussi une, encore moins notre engagement et notre loyauté à une communauté chrétienne quelconque.

Personne n’est à l’abri de la séduction. Tous les croyants de toutes statures peuvent être séduits et tout cela à n’importe quel moment de leur marche avec le Seigneur. Il faut être sur le qui-vive et se comporter avec circonspection. Il faut oser interroger ce qui nous a toujours été transmis depuis des années, ce qu’on a reçu comme enseignement et ce qui toujours été considéré comme acceptable en tant pratiques dans nos églises et cela sans négligence, sans paresse et sans complaisance. Il faut comparer ce qu’on reçoit comme enseignements et ce qu’on voit comme pratiques avec ce qu’on voit dans la bible et oser prendre une décision. C’est une attitude semblable qui a été l’origine de la réforme ou protestantisme à un moment donné de l’histoire de l’église. Des gens ont osé remettre en cause ce qui avait toujours été accepté et prévalait comme normes. L’ennemi est plein d’artifices et nous ne devons pas ignorer ses ruses. C’est bien de cela que Paul fait mention dans notre passage de base. Il mentionne que le diable séduit par la ruse. Et la conséquence d’une telle séduction est terrible. Elle écarte le croyant de Christ pour le lier par un autre évangile à un autre Christ et à un autre esprit que celui de Christ. Inutile de dire que le croyant séduit croit être toujours avec Christ ; croit être toujours dans la vérité, croit être toujours utilisé par l’Esprit de Dieu alors que non. C’est alors que la surprise sera grande à l’avènement du Seigneur lorsqu’il s’entendra dire « allez dans le feu qui a été préparé pour le diable et pour ses anges »

Cette séduction du diable est très subtile et très fine et se joue sur ce qui fait le fondement même de notre salut et qui régit notre relation avec Dieu: « La simplicité à l’égard de Christ ».Cette simplicité réside dans l’acceptation de l’œuvre accomplie à notre place et pour nous par Christ-Jésus comme source et gage de notre salut et qui régit notre relation avec le Père. Cela veut dire tout simplement ; la vie par la foi. C’est donc la vie par la foi qui est attaquée et sapée. C’est cette vie de la justice, de la sanctification, de l’exaucement à nos prières, de la provision, de la guérison ; etc. par la foi qui est fondamentalement remise en cause dans les cœurs et dans les intelligences. C’est le salut par la grâce au moyen de la foi qui est subtilement éjectée et remplacé systématiquement et insidieusement par le salut par les œuvres, le salut par l’homme et non par Jésus-Christ. La foi en l’œuvre accomplie par Christ est vue dans ce contexte comme insuffisante. On ne veut plus s’appuyer uniquement sur les mérites de Christ comme unique base de notre relation avec le Père, comme base sur laquelle nous sommes reçus du Père, entendus et exaucés quand nous nous approchons de Lui. Mais, on fait désormais appels à des moyens, des méthodes et mêmes des techniques qui puissent soit disant, rendre beaucoup plus efficace notre relation avec Dieu. Ainsi est né un autre évangile, qui lie à un autre Christ et à un autre esprit. On trouve que croire est trop simple et ne suffit pas, prendre appui sur l’œuvre de Christ n’est pas suffisant. On aspire à quelque chose dont on pourrait apprivoiser car en réalité l’homme aimerait avoir un dieu qu’il pourrait utiliser et non un à qui il doit soumission. Il aurait souhaité être lui-même dieu. C’est cette tentation qui est toujours en filigrane visible en cela. C’est là le mystère de l’iniquité : l’homme-dieu, il trône sur sa propre vie, indépendant de son créateur, s’autodétermine, absolument tourné vers lui-même et se voulant auteur de son propre salut. Il échafaude sous la férule des démons toutes sortes de moyens pour y arriver. Les moyens de la grâce qui lui sont accordées par Dieu sont balayés du revers de la main. Et tout cela vient de l’ennemi qui joue sur au moins sept éléments en vue de produire le rejet de la simplicité de l’évangile :

1)     Les doctrines de démons

Déjà l’apôtre Paul affirmait dans sa première lettre à Timothée ceci : « Mais l’Esprit dit expressément que dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s’attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l’hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience » (1Timothée 4 : 1 – 2). Paul parle d’abandon de la foi et d’un attachement à des doctrines de démons tout en nous faisant voir comment tout cela arrive : le concours des faux docteurs.

 

Si nous analysons les paroles de Paul, nous constatons d’après ses paroles que ceux qui abandonnent la foi, s’attachent à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons. La foi ici est la saine doctrine, c’est tout l’enseignement qui concerne Jésus-Christ et le royaume de Dieu. Pour être plus clair c’est tout ce qui est conforme à la Bible. Malheureusement tous ceux qui enseignent disent et jurent Bible en mains qu’ils sont conformes au Livre quand bien même bon nombre en sont très éloignés. C’est donc comme le souligne l’apôtre par le biais de l’enseignement, par la doctrine qu’on reçoit, qu’on est éloignée de la foi et lié à des doctrines c’est-à-dire des enseignements qui proviennent des démons. Ce qui détermine en définitif la vie du croyant ; ce qui modèle son comportement, son attitude, ses parole et tous ses actes est bien ce qu’il croit. Le diable le sait. Ce que vous croyez, c’est ce que vous vivez. Cela Paul nous le révèle dans Ephésiens 4 : 17 – 24, où, il nous fait prendre conscience que maintenant en Christ nous avons à mener une vie différente de celle des païens. Puis, il nous renseigne que le païen tout comme le croyant vit selon l’intelligence qu’il a et rappelle au croyant que contrairement au païens, par l’enseignement de Christ qu’il reçoit son intelligence est renouvelée et il se revêt ainsi de Christ et est désormais capable de mener une vie sainte et juste que la vérité qu’il a reçue produit en lui. C’est donc l’esprit d’un homme qu’il faut changer pour obtenir de lui un changement de comportement. Par là nous comprenons pourquoi Dieu nous dit dans 2 Corinthiens 11 : 4, qu’en recevant un autre évangile, on reçoit, un autre christ et un autre esprit. C’est donc clair que ceux qui ont reçu le faux évangile qui n’est pas la saine doctrine sont attachés à des esprits séducteurs plutôt qu’à Christ.

 

Bien de gens en dépit de leur sincérité à demeurer attacher à leur ligne doctrinale et à la défendre seront surpris d’être rejetés au jour du jugement loin du Seigneur. Notre zèle et notre sincérité ne sont pas une garantie que nous ne sommes pas dans l’erreur. Ce que notre église ou dénomination ou ce que notre pasteur ou prophète nous a toujours enseigné peut être de la fausseté. C’est pour cela que le Seigneur nous exhorte à combattre le bon combat de la foi (1Timothée 6 : 12). L’heure est grave et il n’est plus question d’être indolent d’esprit, paresseux ou négligent. Chacun doit s’engager dans ce combat à mort. Il s’agit de ne plus abandonner son sort éternel à une dénomination, une église, à un pasteur ou à un évangéliste ou prophète, mais d’être à même d’éprouvé comme l’ont fait les Ephésiens ceux qui se disent serviteurs de Dieu et qui ne le sont pas et que d’ailleurs le Seigneur Jésus qui nous l’a fait connaître dans sa révélation, a loués. Souvenez-vous qu’il a dit dans Matthieu 24 : 4 que nous avons cité à l’introduction « prenez garde que personne ne vous séduise ».La séduction ne vient pas de manière à frapper les yeux. Elle est insidieuse.

 

Le Seigneur nous a révélé par son serviteur Paul que ce sont des esprits séducteurs qui utilisent des faux docteurs à la conscience cautérisée, puisqu’ils portent dans leur conscience la marque de la flétrissure. Il faut comprendre que ces faux docteurs n’ont pas toujours été faux. Je veux dire qu’ils ne sont pas venus de dehors. Jean nous dit qu’ils sont sortis du milieu de nous et par conséquent il n’est pas toujours aisé de les reconnaitre. Et, il est encore plus difficile de reconnaître qu’ils enseignent du faux, parce que la fausse doctrine n’est pas toujours grossière. Elle peut représenter juste de 2%, mais va apporter la mort de la foi vraie en celui qui l’a reçue. Ces faux docteurs le sont, parce qu’ils sont inspirés des démons. Et ils sont inspirés des démons parce qu’ils tombés sous leur pouvoir. Ils sont tombés sous leur pouvoir parce qu’ils portent la marque de la flétrissure dans leur conscience. La marque de la flétrissure, c’est la souillure, l’infamie, l’altération. Ce sont des gens qui ont appris à flirter avec le mal, ils ont appris à s’attacher à certains péchés et refusent de se repentir, jusqu’à ce que leur conscience ne leur reproche plus rien. Et cependant ils continuent d’enseigner. Or, il nous a aussi été révélé que la saine doctrine, la foi ne peut être gardée que dans une bonne conscience : « le but de cette recommandation, c’est un amour venant d’un cœur pur, d’une bonne conscience, et d’une foi sincère. Quelques-uns s’étant détournés de ces choses, se sont égarés dans de vains discours. Ils veulent être docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils affirment » (1Timothée 1 : 5-6). Un cœur pur, une bonne conscience, une foi sincère, voilà ce qu’il faut pour pouvoir garder la saine doctrine. Ceux qui s’en sont écartés « se sont égarés dans de vains discours. Ils veulent être docteurs de la loi, et ils ne comprennent ni ce qu’ils disent, ni ce qu’ils affirment ».Tant que le cœur n’est pas pur, que la conscience est souillée et la foi manquant de sincérité, les démons ne peuvent qu’utilisés un tel canal pour dévier le peuple de Dieu. L’auteur de l’épitre aux Hébreux nous dit clairement que c’est dans un cœur lavé de toute mauvaise conscience par le sang de Jésus que nous pouvons servir le Dieu vivant et vrai : « combien plus le sang de Christ, qui, par l’Esprit éternel, s’est offert lui-même à Dieu, purifiera-t-il votre conscience, des œuvres mortes, afin que vous serviez le Dieu vivant » (Hébreux 9 : 14). Vivant donc dans le péché et refusant de se repentir, ses enseignants ouvrent leur vie aux démons qui entrent et leur inspirent des enseignements et des pratiques déviants. Il peut même arriver que leurs manquements soient étalés au grand jour, mais ils auront toujours des gens pour les considérer et fermeront toujours les oreilles pour ne pas entendre ceux qui veulent leur attirer l’attention et les yeux pour ne pas voir ce qu’on leur montre. Ces gens ignorent ce que Paul dit dans 1 Corinthiens 5 : 9 – 13 : « je vous ai écrit dans ma lettre de ne pas avoir de relations avec les débauchés, non pas d’une manière générale avec les débauchés de ce monde, ou avec les cupides et les ravisseurs, ou avec les idolâtres ; autrement, il vous faudrait sortir du monde. Maintenant, ce que je vous ai écrit, c’est de ne pas avoir de relations avec quelqu’un qui, se nommant frère, est débauché, ou cupide, ou idolâtre, ou outrageux, ou ivrogne, ou ravisseur, de ne même pas manger avec un tel homme. Qu’ai-je, en effet, à juger ceux du dehors ? N’est-ce pas ceux du dedans que nous avons à juger ? Pour ceux du dehors Dieu les juges. Otez le méchant du milieu de vous ! » Vous voyez ! Paul dit clairement que nous devons nous éloigner des faux frères. Il faut les ôter du milieu de nous. Il faut donc accepter reconnaitre qu’un tel frère est débauché, cupide, idolâtre, outrageux, ivrogne ou ravisseur. Si jamais on trouvait que quelqu’un qui se nomme frère mène un de ces péchés ou des choses semblables, il faut le fuir. Il faut les ôter de nos milieux parce que leurs œuvres finiront par contaminer, car beaucoup finiront par les imiter à cause du fait que le niveau de conscience par rapport au mal va baisser. Ce qui n’était accepté finira par être accepté et même considéré comme vertueux. C’est comme cela que les églises sont devenues mortes. Si donc Dieu parle ainsi des frères, que ne doit donc pas être notre attitude vis-à-vis de ceux qui nous enseignent la parole mais qui, par leur marche ont perdu toute légitimité de nous l’enseigner encore ? Aujourd’hui, on voit des pasteurs, des évangélistes, des prophètes ; etc. qui mènent une vie double au vu et au su des fidèles, mais on continue de les suivre. Chacun est responsable de son sort. Personne ne saura accuser qui que ce soit au jour du jugement. Ne perdez jamais de vue que le faux docteur n’est pas seulement l’homme qui débite des fausses doctrines, celui-là aussi qui enseignent la saine doctrine mais dont la vie contredit son enseignement est un faux docteur. Il embouche une trompette au son confus. Et lorsqu’il en est ainsi, qui se préparera à la guerre, nous dit la Bible ?

 

2)     Les traditions des hommes

Une des conséquences néfastes d’une telle séduction est l’engluement de l’église dans les traditions humaines. Puisque des frères parce qu’ils aiment le péché et refusent de se repentir ont fini par devenir outils des démons et enseignent sous leurs influencent, ils ne peuvent que transmettre des pensées qui ne sont qu’humaines. C’est ce que nous enseignent Jésus lorsqu’il dit à Satan qui s’était introduit dans les pensées de Pierre : «  arrière de moi Satan ! Tu m’es en scandale ; car tes pensées ne sont pas celles de Dieu, mais celles des hommes » (Matthieu 16 : 25). Depuis que l’homme a accepté le diable dans le jardin d’Eden, il a reçu de lui sa nature et a les mêmes pensées que lui. Jésus est affirmatif : les pensées du diable sont celles des hommes. Autrement dit, l’homme non régénéré, l’homme livré à lui-même, l’homme charnel, a les pensées identiques à celles de Satan. Le plus souvent des pratiques ont été admises dans l’église et justifiées par les raisonnements tout simplement humains au prétexte qu’elles sont innocentes, et cependant, elles finissent par éloigner les gens de l’attachement à Christ. Avec le temps, ces pratiques qui n’ont aucun fondement bibliques seront considérées par les générations futures comme faisant parti du culte chrétien. C’est pour cela que Jésus avait maudit les scribes et les pharisiens de son temps parce qu’ils avaient annulé ainsi la Parole de Dieu au profit de leurs traditions : « hypocrites, Esaïe a bien prophétisé sur vous ainsi : ce peuple m’honore du bout des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent, en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes. Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes » (Marc 7 : 6 – 7).

 

3)     La vaine philosophie

La séduction des démons passe par l’inspiration de vaines pensées que l’apôtre qualifie de philosophie. Cela nous est plus amplement expliquée dans Ephésiens 2 : 1 – 3 : « vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit dans les fils de la rébellion. Nous tous aussi, nous étions de leur nombre, et nous vivions autrefois selon les convoitises de notre chair et de nos pensées, et nous étions par nature des enfants de colère, comme les autres ». Vous l’aurez remarqué, le prince de la puissance de l’air est celui qui agit dans les fils de la rébellion. Et comment y parvient-il ? Il est celui qui inspire les pensées d’où naissent les actes répréhensibles. C’est pourquoi il est écrit : « Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises œuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche » (Colossiens 1 : 21-22). Et la suite du passage nous fait comprendre que non seulement par la foi en son sacrifice que nous sommes rendus saints, sans défaut et sans reproche, mais que c’est par cette foi que nous y serons conduits et gardés : « si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l’espérance de l’Evangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j’ai été fait ministre » (Colossiens 1 : 23). C’est pourquoi : « prenez-garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s’appuyant sur la tradition des hommes, sur les principes élémentaires du monde, et non sur Christ » (Colossiens 1 : 8).

 

4)     L’idolâtrie

La finalité de toute cette manière d’être et de faire est l’idolâtrie. C’est l’aboutissement de toutes les activités sataniques et démoniaques. Les démons conduisent à adorer les idoles. Ils amènent les gens à se détourner de Dieu pour les adorer à travers les choses qu’ils les ont amené à placer avant Dieu dans leurs vies. C’est pourquoi, par Paul le Seigneur nous fait voir l’exemple des Israélites qui, dans le désert ne pouvaient s’attacher à l’Eternel à cause du fait qu’ils étaient préoccupés par les questions du manger, du boire et autres choses du ressort de leur confort personnel si bien qu’ils ne pouvaient suivre la Parole de l’Eternel et par conséquent se montraient impatients en toutes circonstances, car incrédules. Et Paul attestent ceci les concernant : « la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert. Or, ces choses leur sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu. Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d’entre eux,… » (1Corinthiens 10 : 5 – 7).

 

Par des pensées viciées et l’intelligence déviée, les hommes adorent les démons cachés derrières ces idoles et deviennent ainsi leurs sujets. La parole de Dieu est très claire lorsqu’elle nous dit que derrière les idoles se cachent les démons en 1Corinthiens 10 : 19 « que dis-je ? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu’une idole est quelque chose ? Nullement. Je dis que ce qu’on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu ; or je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons ». Il est donc clair que, derrière chaque idole quelle qu’elle soit se cachent des démons qui reçoivent l’adoration. Or, celui qui reçoit notre adoration est celui qui régira notre vie puisque notre communion est avec lui.

 

5)     Le mysticisme

Si nous nous écartons de la simplicité à l’égard de Christ nous ne pourrons que tombés sous le joug de faux esprits qui nous enseigneront des voies tortueuses. Une de ces voies c’est le mysticisme. Il est lié à la connaissance et l’expérimentation du divin d’une manière générale et à celles de Christ en particulier. La véritable connaissance ou expérimentation de Dieu et de son Fils viennent de la foi en l’évangile. C’est en recevant de manière simple, c’est-à-dire en acceptant simplement le témoignage de l’évangile que nous avons la connaissance de Christ et que nous expérimenterons sa vie par son Esprit. Au lieu de cela, le mysticisme exhorte et pousse à une connaissance, une expérimentation de Dieu et de son Fils qui ne proviendraient pas de la foi qui, semble trop simpliciste pour le mystique. Il laisse les éléments de la parole de Dieu et cherche en lui-même dans une démarche interne en son esprit, une certaine expérimentation de Dieu et de son Fils. Il fait appelle à lui-même, à son énergie interne. Il aboutira certainement à certaines expériences, finira par recevoir même certaines révélations et croiraient avoir rencontré Dieu mais hélas ! C’est le diable en personne. En fin de compte, il fera de plus en plus des progrès vers les choses occultes. Son âme assoiffée de choses et d’expériences spirituelles n’est jamais étanchée. Or, celui qui reçoit l’évangile avec simplicité, sans rechercher des sens ou des portées spirituelles qui seraient cachés derrière et qui seraient à découvrir et à expérimenter par des démarches psychiques ou mentales, a l’âme satisfaite et sereine. Le mystique juge l’évangile insuffisant pour cela. C’est le manque de foi, mais aussi le désir sincère mais par des voies tortueuses d’expérimenter la présence de Dieu ou de le vivre qui ouvre la porte à cette séduction.

 

6)     L’illuminisme

C’est exactement comme le mysticisme, sauf que l’illumination est liée carrément à l’intelligence des choses divines, à la connaissance tandis que le mysticisme touche surtout à l’expérimentation. L’illuminisme conduit au rejet de la seule voie de connaissance de la vérité ; la voie de la foi. Il est lié surtout à la manière de connaitre la vérité. Au lieu de recevoir la révélation de Dieu par la foi, l’illuminé entreprend lui aussi une démarche intérieure, psychique, mentale pour connaitre cette vérité, pour accéder à la connaissance de Dieu en vue de son salut. Il rejette la véritable voie de la connaissance qui vient de Dieu lui-même, et devient lui-même sa propre source par la tromperie du diable avec cette vieille séduction qu’on peut devenir comme Dieu. L’illuminé par une démarche intérieure, par la puissance de son raisonnement veut arriver à s’expliquer Dieu et les choses spirituelles. Il se confie à ses facultés intellectuelles pour connaitre et vivre les choses concernant Dieu. IL croit qu’une activité mentale ou psychique intense est preuve d’une grande foi. Il peut donc accéder à certaines connaissances mais mystique si bien que son intelligence, son âme et son esprit demeure secs quant à ce qui concerne la vie de la foi.

 

Ainsi, l’illuminé tout comme le mystique sont au centre de leurs propres vies. Ils sont leurs propres dieux et croient que par des connaissances cachées et avec des méthodes appropriées, ils parviendront un jour à découvrir ce ‘christ’ caché en eux et atteindront la perfection alors. C’est le rejet de Christ. L’homme désire se sauver lui-même. C’est cela qui est au cœur de ce qu’on a appelé new-age ou nouvel âge. Recevons l’évangile avec simplicité de cœur tel qu’il est et nous verrons que cet évangile agira en nous comme tel. Car, l’Esprit glorieux qui a inspiré cet évangile est derrière lui et accomplit exactement ce que nous avons cru, ce que nous avons reçu. Ce n’est donc point par des démarches psychiques, une visualisation quelconque dans la pensée, une concentration mentale quelconque à les produire. Faire cela reviendrait à pratiquer la sorcellerie.

 

7)     L’ascétisme

La dernière conséquence de l’abandon de la simplicité à l’égard de Christ est la vie ascétique. C’est la privation de soi et surtout du corps de bien de choses en vue de plaire davantage à Dieu ou d’affaiblir le corps pour que l’esprit se porte mieux. C’est encore là une grave séduction qui éloigne de Christ. On rejette le don de la grâce et on cherche à recevoir de Dieu ce qu’il peut nous donner non sur les mérites de Jésus mais sur nos propres mérites. On croit plaire davantage à Dieu si on se privait de certaines choses, on croit être plus spirituel et plus proche de Dieu si on faisait souffrir le corps et bien souvent certains chrétiens sont tombés dans ce piège quant à leur pratique du jeûne et bien d’autres choses. Le Seigneur par la plume de Paul nous fait remarquer qu’il n’en est rien lorsqu’il dit : « Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires du monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde vous impose-t-on ces préceptes : ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas ! Préceptes qui tous deviennent pernicieux par l’abus, et qui ne sont fondés que sur les ordonnances et les doctrines des hommes. Ils ont en vérité une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps, mais cela est sans valeur réelle et ne sert qu’à satisfaire la chair » (Colossiens 2 : 20 – 23). C’est surprenant, lorsqu’on se rend compte que tout cela « ne sert qu’à satisfaire la chair ».Cela n’a rien de spirituel. Mais les gens sont fascinés par l’ascétisme pourquoi ? Parce que tout simplement ceux qui le pratiquent : « ont en vérité une apparence de sagesse, en ce qu’ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité, et le mépris du corps,… ».Voilà qu’est-ce qui est séduisant ! Cependant c’est la satisfaction de la chair qui en est l’instigatrice. Ce n’est pas la glorification du Seigneur. C’est plutôt le moi qui est au centre de la pratique ascétique.

 

En conclusion, retenons que nul n’est à l’abri de la séduction. Il faut même et il est urgent de s’examiner et voir si on est toujours dans la foi. Sommes-nous toujours dans la saine doctrine et vivons-nous conformément à la saine doctrine ? C’est en tous les cas l’invite de Dieu : « Examinez-vous vous-mêmes pour savoir si vous êtes toujours dans la foi ; éprouvez-vous vous-mêmes… » (2 Corinthiens 13 : 5). Ce que vous avez toujours cru jusque là comme foi, c’est-à-dire comme doctrine est-elle conforme à la Bible vraiment ? Quelle vie a-t-elle produit ? Etes-vous par elle pleinement victorieux contre le péché, le moi, le monde et le Diable ? Et marchez-vous par elle dans la plénitude du témoignage de l’Esprit-Saint à votre esprit que vous êtes enfant de Dieu ? Etes-vous vraiment dans la foi ?

 

David Nikièma

 

CONNAITRE LA GRACE DE DIEU

Publié le 16/08/2012 à 12:52 par leverbededieu Tags : vie moi amour homme roman dieu argent soi mort pensée aimer

Connaitre la grâce de Dieu

Jean 1 : 14 – 17 «Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié : C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ »

 

Celui qui vit dans la grâce doit apprendre à se laisser aider, se laisser soutenir, se laisser secourir, se laisser assister. Il veille à recevoir plutôt que de vouloir mériter en aucune manière que ce soit. Il se laisse aimer et permet au Seigneur d’être à son service. Christ est venu pour servir et nous devons nous laisser servir. « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs» (Matthieu 20 : 28).

En nous servant, Christ nous délivre des liens du péché, de la chair, du siècle présent et du diable. Il pourvoit à tous nos besoins, prend soin de nous en toute circonstance. Il nous tire d’affaire quand bien même c’est nous qui sommes le plus souvent responsables de nos problèmes. Il nous comprend et nous vient-en aide. Ne nous sentons pas gêner de recevoir son aide. Bien que nous en soyons indignes, reconnaissons notre indignité, tout en faisant preuve d’humilité en acceptant qu’il nous sorte de nos difficultés, qu’il nous aide, qu’il pourvoit à nos besoins. C’est cela la grâce. N’essayons pas de gagner sa faveur par une quelconque œuvre de compensation. N’essayons pas de nous affliger des punitions croyant que cela pourrait nous racheter de nos errances en ces yeux. Il a déjà tout payé pour nos erreurs et nos fautes et le pardon en son nom peut être obtenu si nous reconnaissons nos fautes seulement comme il est écrit : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1Jean 1 : 7 – 8).

 L’humilité est la clé pour recevoir la grâce. Sans humilité, on ne peut recevoir la grâce. Et être humble c’est reconnaître sa véritable situation et l’admettre devant Dieu. Il fait grâce aux humbles, mais il résiste aux orgueilleux : « Dieu fait grâce aux humbles, mais il résiste aux orgueilleux » (Jacques 4 : 5).Cela veut dire qu’il ne peut se laisser fléchir par aucun orgueilleux. Dieu donne et veut qu’on reçoive. Mais l’homme orgueilleux veut acheter de Dieu par ces œuvres méritoires. Au lieu de recevoir de Dieu, il dit : je ne suis pas digne de recevoir, je veux attendre d’être digne en accomplissant envers toi les exigences de ta loi pour que tu me récompenses. Et Dieu lui fait comprendre que ses exigences de la loi ont été accomplies par Christ pour le pécheur, et qu’en vertu de ce que Christ a fait, chacun peut tout recevoir du Père sans de lui rien acheter : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent. Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer. Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents ! » (Esaïe 55 : 1 – 2). Mais l’orgueilleux s’obstine à vouloir acheter plutôt que de recevoir. Il ne fait pas confiance, il n’a pas foi que l’œuvre de Christ puisse lui ouvrir une telle porte.

L’orgueilleux veut se distinguer de tous les autres hommes. La grâce fait que les hommes sont au même pied d’égalité devant Dieu, parce que tous sont au bénéfice de l’œuvre de Christ. Par conséquent personne ne peut se glorifier ainsi qu’il est écrit : « c’est par la grâce que vous êtes sauvés ; par le moyen de la foi. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2 : 8 -9). Mais l’orgueilleux voudrait lui, pouvoir se vanter de ses œuvres à lui, de ses mérites. Il voudrait pouvoir dire qu’il est exaucé à cause de ses œuvres. Il peut alors faire étalage de ses œuvres telles que : les multiples jeûnes et prières, ses services à l’église, ses dons ; etc. qui lui valent la reconnaissance de Dieu.

 C’est pourquoi l’orgueilleux ne peut jamais avoir la foi. Il ne peut jamais recevoir l’exaucement de ses prières ; parce qu’il refuse de recevoir la grâce. Il refuse de recevoir de Dieu gratuitement et s’attend à atteindre un jour par ses efforts le caractère qui puisse lui permettre enfin de mériter d’être exaucé ou d’être utilisé par Dieu. Or cela lui a déjà été donné en Christ et par le Père. Il ne veut jamais comprendre ni admettre ou accepter que c’est par grâce et non par ses mérites qu’il peut recevoir de Dieu. Il demande mais ne se confie pas aux mérites de Christ, il ne s’appuie pas sur la miséricorde de Dieu manifestée en Christ pour recevoir. Il refuse d’être objet de la miséricorde divine et clame qu’il mérite et qu’il n’a pas besoin qu’on lui fasse pitié. Il rejette la grâce de Dieu. Or, Dieu nous donne tout par grâce. Avoir foi, c’est reconnaître et recevoir la grâce de Dieu. Et recevoir la grâce, c’est reconnaître et recevoir Christ comme notre salut, celui qui nous sauve, celui qui nous guérit, celui qui pourvoit à tous nos besoins, celui qui est en nous et agit par nous pour prêcher l’évangile, chasser les démons, guérir les malades, ressusciter les morts ; etc.

Recevoir Christ, c’est reconnaitre qu’on n’est rien, qu’on ne peut rien, que rien ne peut venir de nous ou de nos œuvres propres et que nous ne recevons rien de Dieu à cause de nos œuvres propres, mais seulement et uniquement à cause de celles de Christ. De même nous reconnaissons que nous ne serons reçus au ciel à cause de nos œuvres mais à cause des siennes et que nous ne serons récompensés à cause de nos propres œuvres mais à cause de celles que Christ aura par nous accomplies par son Esprit-Saint qui nous habite. Car comme il l’a lui-même dit : « Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 : 4 – 5). Et demeurer en Christ c’est savoir s’appuyer sur la grâce et vivre.

Il faut donc apprendre à croitre dans la connaissance et la grâce de Dieu. C’est ainsi que le Seigneur nous exhorte dans 2Pierre 3 : 18 : « ...croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ…». Cela veut dire qu’il faut grandir dans notre manière de dépendre de Jésus qui est la grâce de Dieu pour tout et en tout. Pour vivre, faire ou expérimenter quoique ce soit, nous devons dépendre de Christ-Jésus. C’est au travers de Lui et par Lui que nous pouvons toutes choses. C’est en notre esprit, en notre pensée, en notre volonté et en notre intelligence que nous dépendrons de lui, par la confiance que nous plaçons en sa volonté et en son pouvoir de nous aider, nous secourir ou de pourvoir à nos besoins. Cela consiste aussi en la reconnaissance en notre cœur, en notre esprit, en toute volonté et dans notre intelligence ce qu’il a accompli pour nous à la croix et en dépendre comme provisions pour tous nos besoins. Je veux dire par là que tout ce dont nous avons besoin nous a déjà été acquis par Jésus par sa mort à la croix et que nous avons besoin de recevoir et recevoir dans ce cas précis consiste à le reconnaitre et à savoir qu’il est à nous au moment ou nous le croyons ainsi dans notre cœur et le confessons par notre bouche dans la prière. Persévérons-y dans la confession ou la profession de notre foi et nous le verrons s’accomplir dans notre vie comme tel.

Nous croissons dans la grâce et dans la connaissance de Christ si nous croissons en ces choses, apprenant de plus en plus de reconnaitre les mérites de Christ et nous y appuyer et apprenant à en dépendre. Nous pouvons ainsi donc saisir par notre intelligence renouvelée que nous sommes morts à nous-mêmes et que c’est Christ qui vit en nous (Galates 2 : 20), que nous ne pouvons rien par nous-mêmes, mais par Christ qui nous fortifie (Philippiens 4 : 13), que notre volonté propre a été crucifiée et que c’est Christ qui produit en nous la volonté, c’est-à-dire qu’il suscite en nous le désir de faire quelque et en même temps produit en nous l’énergie, la force dont on a besoin pour l’accomplir, et met à notre disposition les moyens et ressources nécessaires pour y parvenir. Si nous vivons ainsi, nous éviterons les entreprises charnelles contrôlées par Satan comme le font certains tout en clamant qu’ils le font au nom de Dieu et par lui, alors c’est le moi habité susurré par le diable qui se trouve derrière de telles entreprises. Il faut par conséquent s’assurer qu’on est bien à mort à soi-même et que Christ a le contrôle de notre vie.

Nous pouvons et nous devons alors reconnaitre l’œuvre de la grâce dans notre vie. Je veux dire que nous pouvons et nous devons êtres conscients c’est-à-dire qu’on doit voir et reconnaitre en tant que chose que nous expérimentons dans notre vie, l’action de la puissance de Dieu à travers en toutes choses et en toutes circonstances, dans tout ce que nous disons ou faisons, petits ou grands. C’est alors que nous serons vraiment humbles. Cela fut l’expérience de Jésus-Christ. Il disait : « en vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père… » (Jean 5 : 19) et « je ne puis rien faire de moi-même, d’après ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 5 : 30) et encore : « ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé…celui qui parle de son propre chef cherche sa propre gloire, mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7 : 16 ;18). Comme on le voit le Fils de Dieu vivait dans la dépendance totale au Père, parlait et agissait par Lui et ne recherchait que la gloire du Père. C’est pour cela aussi qu’il ne cherchait pas à se justifier mais laissait au Père le soin de le justifier en témoignant de lui : « je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi…je ne cherche point ma gloire… si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie… » Jean 8 : 18 ; 50 ; 54). Ainsi, Christ nous a apporté la grâce et nous donne voir comment la vivre par son propre exemple. Et L’apôtre Paul lui, en est une parfaite illustration. C’est un homme qui savait compter sur la grâce de Dieu pour tout réaliser. Il savait comment se laisser utiliser par le Seigneur. C’est ainsi qu’il a pu par l’action de la grâce de Dieu en lui écrire : « par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi, n’a pas été vaine ; non de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1Corinthiens 15 : 10). Et cette grâce de Dieu avec lui était sa puissance, son amour et sa sagesse qui venait de son Esprit qui l’habitait et par qui il faisait tout ce qu’il avait à faire. C’est pourquoi il disait : « car je n’oserais pas mentionner une chose si Christ ne l’avait pas faite par moi pour amener les païens à l’obéissance, par les paroles et par les actes, par la puissance des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu ; ainsi depuis Jérusalem jusqu’en Illyrie, j’ai abondamment répandu l’évangile de Christ. » (Romains 15 : 18 – 19). Et : « c’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi » (Colossiens 1 : 29). Et encore il affirme : « je vous déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ…Mais lorsqu’il a plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1 : 11 ; 15 – 16).

Frères, lecteurs, il nous faut connaitre la grâce de Dieu. C’est elle qui est la source de notre salut en ce sens que c’est par l’action de la grâce que nous avons connu Dieu et que nous avons cru en Lui. C’est encore par cette grâce que nous menons une vie digne de lui, ce n’est point par notre intelligence ou par notre force et ce que nous sommes et ce que nous avons dans cette vie viennent aussi de cette grâce. Nous lui devons tout. C’est encore par cette grâce et uniquement à cause d’elle que nous serons reçus au ciel. A lui donc toute la gloire ! « C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11 : 36).

 David Nikièma

LA FOI DE DIEU

Publié le 16/08/2012 à 12:49 par leverbededieu Tags : monde amour amis femme création roman dieu message amitié jardin anges concours

La foi de Dieu

Notre Dieu est un Dieu de foi. Il sait faire confiance. Il sait se confier. Il sait aussi compter sur. Dieu croit. En qui croit-il ? En qui fait-il confiance ? Sur qui compte-t-il ? Et à qui se confie-t-il ? Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit croit en l’homme d’une manière générale et au croyant en particulier. Ce fait est vérifiable dans l’histoire de l’humanité et la bible nous en fournit beaucoup d’exemples. Il est édifiant de savoir que Dieu croit en nous. Une telle connaissance nous affranchit de toute complexe dans notre relation avec lui, de toute crainte, de toute peur, de toute inquiétude ; etc.

1.     Dieu nous fait confiance

Dans toute relation, la confiance est capitale. Nous ne saurons maintenir de bonnes relations avec nos semblables si nous nous méfions d’eux. Il n’y a de relation sans confiance. Si vous ne faites confiance, personne dans votre entourage ne vous fera non plus confiance et vous vivrez dans un climat de suspicion. Et rien de bons ni de solides ne peut sortir d’un milieu fait de suspicion. Tout le monde fera ce qu’il peut pour fuir un tel milieu.

Dieu a fait confiance à l’homme dès les premiers instants dans le jardin d’Eden. Jamais il n’a douté d’Adam et d’Eve. Il ne leur a pas attribué certaines choses. Il ne les a pas jugé, jusqu’au jour où ils trahirent sa confiance. Dieu sait de quoi l’homme est fait. Il sait que l’homme a la volonté, le libre arbitre et par conséquent libre et capable d’opérer des choix. Pouvant donc choisir, il ne se met pas à penser qu’il choisira de mal agir avant de le prendre sur les faits. Dieu ne préjuge personne. Il fait confiance. C’est là une preuve d’amour. Vous n’aimez pas si vous ne pouvez faire confiance. Le jour où votre femme, votre mari, votre ami ou votre fiancée, se rendra compte que vous doutez de lui, c’est le début de conflits et peut-être la rupture des relations. C’est pour cela que le Seigneur nous déclare dans sa parole que l’amour « …ne soupçonne point le mal…il croit tout, il espère tout, il supporte tout… » (1Corinthiens 13 : 5 ; 6). 

Dieu a prouvé son amour envers l’homme par la confiance qu’il lui a faite depuis la création. Une telle confiance lui a amené à confier toute la gestion de la terre avec tout ce qu’elle renferme à l’homme. Qui confierait l’administration de ses biens à quelqu’un en qui il n’a pas confiance ? C’est la confiance qui amène à responsabiliser. Et la responsabilité suppose des comptes à rendre. Ce qui importe dans notre relation avec Dieu c’est la confiance. Et il est admis que la confiance ne peut fonctionner à sens unique. Si vous faites confiance à quelqu’un, s’il perçoit votre confiance en lui, même s’il se méfiait de vous, il finira par vous faire confiance, puis finira par devenir un ami, pour vous un confident. Et c’est ainsi que Dieu devint pour tous ceux qui ont cru en sa confiance amis et confidents, puis collaborateur dans l’accomplissement de ses desseins sur la terre.

 

a)     Dieu notre ami

Abraham devint ami de Dieu après avoir fait confiance en Dieu. Il a saisi la confiance que Dieu avait en lui et lui renvoya l’ascenseur. Il devint alors ami de Dieu.Il pouvait par conséquent s’entretenir avec Dieu de tout et partager les préoccupations de Dieu. C’est ainsi que Dieu était avec lui comme il l’était avec Adam et Eve dans le jardin d’Eden. Il est notre père à nous croyants car il est écrit : « comme Abraham crut à Dieu, et que cela lui fut imputé à justice, reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont Fils d’Abraham » (Galates 3 : 6 -7). Il y avait une telle amitié entre Dieu et Abraham parce qu’ils se faisaient mutuellement confiance. Et Jésus nous dit à nous qui avons placé en lui notre confiance en réponse à la confiance qu’il placé en nous en nous appelant à renoncer à nous-mêmes et à le suivre que : « vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelé amis, parce que je vous ai fait connaitre tout ce que j’ai appris de mon Père » (Jean 15 : 14 – 15). C’est une relation d’amitié que Dieu veut entretenir avec nous et non une relation serviteurs-maitre. Comprenez-vous la portée d’une telle découverte. Imaginez la relation que vous entretenez avec vos amis. C’est de cette manière que vous devez être avec Dieu, relaxe devant lui, ouvert, serviable. Le véritable service est rendu dans un contexte amical. Les amis se rendent mutuellement service sans préjugés. Ils se supportent, c’est à dire qu’ils s’acceptent les uns les autres tels qu’ils sont et se font même confidents.

 

b)    Dieu notre confident

Si Dieu est notre ami, autant nous pouvons en toute liberté partager avec lui ce qui est sur notre cœur, autant il fera de même avec nous. C’est ce qu’il a toujours fait avec tous ceux qui lui ont fait confiance et continue de faire et nous ne pouvons pas faire exception à la règle. C’est ce qu’il fit avec Abraham le croyant : « alors l’Eternel dit : cacherai-je à Abraham ce que je veux faire ? » (Genèse 18 : 16). Dieu se plait à révéler ses œuvres et ses projets à ses amis. Ceux qui lui sont intimes ne manqueront pas de recevoir de lui la révélation. C’est pourquoi, il est dit : « car le Seigneur, l’Eternel, ne fait rien sans avoir révélé son secret à ses serviteurs les prophètes » (Amos 3 : 7). Vous n’accepterez jamais partager vos secrets avec des gens qui ne sont pas vos amis intimes. Il en ait de même de Dieu. Ses secrets ne sont révélés qu’à ceux qui lui sont intimes.

 

2.     Dieu compte sur nous

Pour réaliser ses desseins sur la terre, Dieu sait compter sur notre coopération ou notre collaboration. Dieu travaille sur la terre par les hommes, comme s’il désirait se faire dépendant des hommes pour la réalisation de ses desseins ici-bas. Même pour réaliser notre salut, il a collaboré avec l’homme. Il a d’abord appelé Abraham, puis ses descendants et pour finir par Marie introduire notre sauveur sur la terre. Puis le salut accompli pour nous, il s’attend à ce qu’on reçoive volontairement ce salut. Il ne force personne à le faire. Il se fait dépendant de nous en dépit de sa souveraineté pour la réalisation de ses desseins sur la terre. Même si nous n’avons pas eu le choix d’être sauvés parce de toute éternité c’est lui qui a décidé de nous sauver et est venu jusqu’à nous. Et cela sans le concours de notre volonté, sans demander notre avis. Depuis la création de l’homme, jamais Dieu n’a plus rien fait sur la terre sans passer par l’homme. Dieu sait nous responsabiliser. Il sait compter sur nous. Il nous fait confiance. C’est pourquoi en dépit du fait que la foi en l’évangile est l’unique moyen par lequel les hommes peuvent être sauvés de la destruction à venir, Dieu se fait dépendre de nous pour que ce message soit prêché aux pécheurs. Il compte sur nous. Il n’a même pas pensé que nous puissions jouer avec la mission, être laxistes ou négligents. Il n’a pas pensé que vu la gravité de la situation, il serait mieux de confier cette mission aux anges par exemple. Non ! C’est à nous qui sommes sauvés qu’il a fait confiance pour la transmission du message du salut. C’est donc pour nous une grande responsabilité. Avons-nous le sens de la responsabilité ?

 

Nous croyons en ce Dieu qui a toujours cru en nous. C’est parce qu’il croit en nous que nous pouvons lui faire confiance. Ainsi entre nous et lui c’est une relation d’amitié qui s’est installée. Nous pouvons nous confier à lui tout comme il peut se confier à nous. Nous comptons aussi sur Lui et il compte sur nous. Décidemment c’est un Dieu qui se fait humble et tout cela dans le but de nous sauver et nous garder sur la voie du salut !

 

David Nikièma

LA FOI, LES SENTMENTS ET LES EMOTIONS

Publié le 16/08/2012 à 12:47 par leverbededieu Tags : image vie moi monde homme dieu argent

La foi, les sentiments et les émotions

Les sentiments et les émotions ne favorisent pas la réception d’une foi solide en Dieu.

Les sentiments et les émotions empêchent le croyant et lui font vivre l’illusion de posséder la foi. Cependant dans la pratique il ne l’a pas et ne peut la manifester.

La foi est assurance et certitude qu’on obtient par la parole reçue en son intelligence. C’est par l’intelligence que l’homme reçoit la parole. L’intelligence qui reçoit la parole acquiert une connaissance qui la convainc et lui confère une assurance, une certitude. Pourquoi ? Parce que la parole saisie par l’intelligence donne au cœur la certitude de la vérité. Et c’est parce que c’est vrai qu’on croit et qu’on a assurance, certitude selon cette vérité reçue. Par conséquent la foi n’a rien à voir avec des sentiments ou des émotions. Elle a à voir avec la lumière ; l’éclairage de l’intelligence. On ne croit pas parce qu’on ressent ou sent, on croit parce qu’on a reçu la vérité. Malheureusement, les prédicateurs soucieux le plus souvent de se faire voir plutôt que d’entraîner le peuple à croire font appel à l’éloquence, avec pour unique souci de faire susciter rien que des émotions et des sentiments comme s’il suffisait que les gens en manifestent pour avoir la foi. C’est la connaissance et l’acceptation de la vérité transmise qui est foi et non ce qu’on en ressent ou plutôt ce que cela peut susciter comme sentiments ou émotions. C’est pourquoi l’apôtre Paul avec juste raison avait dit qu’il prêchait l’évangile non par la sagesse de l’éloquence mais par la puissance de Dieu, soucieux de présenter des faits que les gens pourraient croire en sorte que leur foi se repose sur la puissance de Dieu et non sur la sagesse des hommes : « et ma parole et ma prédication ne reposaient pas sur les discours persuasifs de la sagesse, mais sur une démonstration d’Esprit et de puissance, afin que votre foi soit fondée, non sur la sagesse des hommes, mais sur la puissance de Dieu » (1Corinthiens 2 : 4 – 5). La foi a à voir avec un savoir, une connaissance. On sait ce que Christ a fait pour nous, on le croit et on le vit. On sait ce que Christ nous a promis, on le croit, on fait comme il a dit et on sait par sa promesse les résultats et on les attend comme tels. Et ils se réaliseront exactement tel qu’il a promis. Y-a-t-il ici place pour des sentiments ou des émotions ? Les sentiments et les émotions inhibent la volonté, voilent l’intelligence et trompent le cœur. Ils ouvrent la voie à la séduction, parce qu’ils amènent les gens à s’adonner aux expériences et à les porter plus en avant qu’aux paroles du Seigneur. Ce faisant, ils n’ont plus rien qui puisse leur permettre de juger de la validité de ces expériences, de leur conformité à la volonté de Dieu. Ils font vivre l’illusion d’être, de vivre ou de posséder alors que non.

Quand Dieu dit, je sais que c’est comme cela et je m’attends à ce que ce soit comme tel. Cela peut susciter en moi des sentiments de joie, de paix ; etc. Mais pas plus. C’est donc la foi qui suscite des sentiments et des émotions. Ils ne peuvent donc pas se substituer à la foi. Il ne faut donc pas s’appuyer sur ses sentiments et ses émotions, mais sur la parole de Dieu. La parole par conséquent doit être présentée de sorte que les gens puissent connaitre Dieu, ce qu’il a fait pour eux en Jésus, qui il est pour eux, ce qu’il fait toujours pour eux, ce qu’il leur a promis et ce qu’il a préparé pour eux ; afin qu’ils croient en tout cela et ; même ce qui les attend s’ils refusent de croire. Il s’agit de présenter des preuves par l’Ecriture, de l’amour de Dieu pour les hommes pour qu’ils puissent placer en lui leur confiance et dépendre de lui, mais non pour susciter des sentiments et des émotions voire des excitations.

Je crois que ceux qui font appel aux sentiments et aux émotions veulent ravir la gloire à Christ. Ils se soucient de leur image plutôt que de l’intérêt de Christ et des gens. Les gens n’ont-ils pas tendance à s’attacher à quelqu’un qui sait bien parler et à l’apprécier ? N’est-ce pas ce qui est arrivé à Corinthe et qui a prévalu aux mises au point fait par Paul que nous venions de relever dans 1 Corinthiens 2 ?

La parole de Dieu dit que c’est en croyant qu’on vivra, que c’est en croyant qu’on verra s’accomplir, que c’est en croyant qu’on recevra. Mais aujourd’hui, sans le dire les prédicateurs poussent les gens à ressentir comme pour leur dire que c’est en ressentant qu’on vivra, qu’on recevra, qu’on manifestera. On est vraiment loin du compte. C’est la doctrine du malin.

Il faudra donc comprendre que notre rôle, c’est de saisir la parole de Dieu et de lui donner autorité sur tout dans notre vie. Dieu ne peut mentir. On peut donc prendre pour argent comptant tout ce qu’il dit. C’est cela avoir foi en Dieu. Croire en sa parole et agir suivant cette parole. Car : «Dieu n’est point un homme pour mentir, ni fils d’un homme pour se repentir. Ce qu’il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu’il a déclaré, ne l’exécutera-t-il pas ? » (Nombre 23 : 19). Ce qu’il faudra savoir en plus c’est que la foi n’est pas de la magie. Avoir la foi ne signifie que vous n’aurez plus de problèmes ou que vos problèmes seront résolus comme par coup de baguette magique. Non ! La foi vise la possession du royaume à venir et comprend que nous aurons des tribulations dans ce monde parce que ce monde est tout entier sous la domination du mal, et que c’est justement la raison pour laquelle nous sommes invités à croire, afin d’être prêts à le quitter un jour. Par conséquent la foi saisit le royaume à venir et est prête à tout supporter en ce monde, reconnaissant qu’on est voyageur sur cette terre et que ce monde n’est pas digne de nous. C’est d’une telle foi que possédait les héros cités dans hébreux 11. Pendant que certains ont été délivrés par la foi et pourvu dans leurs besoins, d’autres ont enduré la persécution et accepté d’être dépouillés ; et tous ont été vainqueur par la même foi, puisqu’il n’y a qu’une seule selon Paul dans Ephésiens 4.

David Nikièma

L'AMOUR OU l'ONCTION

Publié le 16/08/2012 à 12:46 par leverbededieu Tags : image vie monde amour homme fond femme roman dieu nuit soi mort douceur aimer

L’amour ou l’onction

Les gens parlent d’onction ou de puissance. Mais cette onction est vaine sans l’amour. Aimons-nous le Seigneur ? Nous sentons-nous concerner par ce qui le concerne ? Ce qui le tient à cœur ? On souffre de voir notre Dieu souffrir pour ceci ou cela et on se joint à lui dans ses souffrances pour les mêmes choses. On partage son cœur. C’est ainsi qu’on peut parler ou agir en son nom.

C’est cela seulement qui peut nous pousser à le servir. Car ainsi nous serons remplis de son amour et de sa compassion pour les autres. Ce qui ne peut nous laisser indifférents face aux besoins de salut, de guérison, de secours ; etc. des autres. C’est pourquoi il est écrit que la foi est agissante par l’amour. La foi productive est celle que l’amour de Dieu et du prochain engage à l’action. L’amour est ainsi comme le carburant ou la sève de la foi. Sans elle la foi est paralysée inactive et improductive. Et cela Jésus l’a souligné dans Jean au chapitre 15.

On aime quand on se sent concerner par les besoins, les problèmes ou les situations d’autrui. On désire qu’il change parce qu’on souffre de le voir détruit par ce problème ou par cette situation. On se sent concerner par son sort. C’est cela seulement qui nous pousse à prier pour les gens. On vient devant le trône de Dieu, le suppliant de venir en aide à ces personnes qui sont gagnées par le péché, aveuglées par l’amour du monde, liées par les démons ou par les maladies ; etc. On se sent concerner par leurs problèmes, qu’ils deviennent comme les nôtres. Nous sommes préoccupés par ce qui les nuit et les sape. L’amour est ce qui pousse à prier, à intercéder. C’est aussi ce qui pousse à donner et à faire du bien aux autres.

Celui qui aime, peut tout pardonner et tout supporter parce qu’il voit que celui qui le met en colère, celui qui agit mal, celui dont les actes sont répréhensibles est victime du mal, esclave de la chair et de l’amour du monde. Il pleure sur son sort, conscient que s’il ne s’en départît pas, il finira par brûler en enfer. Si nous sommes dans une telle conscience, nous ne pouvons que pardonner, nous ne nous sentirons jamais offenser. Mais nous verrons les victimes du mal comme des êtres qui, quand bien même l’ignorent ont besoin du salut en Christ. Notre cœur alors  se brisera, non parce qu’on nous aura offensés, mais parce qu’on aura aimé que l’offenseur soit libéré du mal.

Seul l’amour peut vaincre le mal. Ce n’est pas que l’amour pourrait amener toujours les autres à changer, mais il peut nous garder de nous venger, de nous joindre aux malfaiteurs. Il peut nous donner même la force d’accepter qu’on nous maltraite, qu’on nous tue, qu’on nous dépouille ; etc. Et là-dessus Paul disait : « Pourquoi ne souffrez-vous pas quelque injustice ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ? Mais c’est vous qui commettez l’injustice et qui dépouillez, et c’est envers des frères que vous agissez de la sorte ! » (1Corinthiens 6 : 7 – 8)

L’amour n’a rien à voir avec la tolérance, parce qu’il ne se réjouit pas de l’injustice. L’amour au contraire ne tolère pas le mal, il le dénonce avec compassion, avec miséricorde, et supplie au malfaiteur de s’en détourner. C’est pourquoi l’amour peut châtier en vu de séparer le malfaiteur du mal qui va le détruire. Et Dieu le fait avec nous. C’est pour cela qu’il est écrit : « vous n’avez pas encore résisté jusqu’au sang, en luttant contre le péché. Et vous avez oublié l’exhortation qui vous est adressée comme à des fils : mon fils, ne méprise pas le châtiment du Seigneur, et ne perds pas courage lorsqu’il te reprend ; car le Seigneur châtie celui qu’il aime, et il frappe de la verge tous ceux qu’il reconnait pour ses fils…mais Dieu nous châtie pour notre bien, afin que nous participions à sa sainteté. Il est vrai que tout châtiment semble d’abord un sujet de tristesse, et non de joie ; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi formé un fruit paisible de justice » (Hébreux 12 : 4 -6 ; 10 – 11).

L’amour peut tolérer le malfaiteur, en ce sens qu’il peut le supporter. Il se montre indulgent envers lui. Mais jamais, il ne cautionne le mal et se montre exigent et sévère vis-à-vis du péché. Il aime le pécheur et le désire, mais il hait son péché et le rejette. Jamais l’amour ne confond le pécheur au péché, ni le péché au pécheur. Il sait les distinguer et désire leur séparation. Car, c’est là le cœur de Dieu. C’est sa volonté ; c’est ce qu’il veut et poursuit dans la vie de chaque pécheur. Voilà pourquoi Jésus pouvait être avec les pécheurs tels que les percepteurs d’impôts, les prostituées et bien d’autres de cet acabit. Et, lui, nous exhorte à avoir le même comportement vis-à-vis surtout de certains frères qui vivent dans le péché tout en nous protégeant comme le médecin se protège lorsqu’il soigne un malade dont la maladie est contagieuse : « ayez de la pitié pour ceux qui doutent ; sauvez ceux qui peuvent l’être en les arrachant au feu. Pour les autres, ayez de la pitié, mais avec de la crainte, en évitant jusqu’au moindre contact qui peut vous contaminer » (Jude 22-23).

Le pécheur doit être exhorté à se séparer du péché que Dieu hait. Il doit être amené à haïr le péché et pas lui-même. Il doit être amené à comprendre que le mal qu’il fait vient du péché en lui, qui le séduit et gagne sa volonté à sa cause. Par conséquent quelqu’un est derrière le péché : c’est Satan. Ce qu’il exhorte à faire, à aimer est mal. Il sait que la fin c’est la mort. C’est pourquoi Jésus disait que le diable c’est le père du mensonge et que par conséquent, il est un meurtrier : « il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu’il n’y a pas de vérité en lui. Lorsqu’il profère le mensonge, il parle de son propre fond, car il est menteur et le père du mensonge » (Jean 8 : 44). C’est lui qui inspire le mal : « Vous étiez morts par vos offenses et par vos péchés, dans lesquels vous marchiez autrefois, selon le train de ce monde, selon le prince de la puissance de l’air, de l’esprit qui agit dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2 : 1 – 2 ). Que le pécheur donc comprenne que le diable fait de lui son instrument, qu’il le domine. Il est rusé et sa puissance réside dans le fait qu’il se cache derrière et ne veut jamais que les hommes se rendent compte que c’est lui qui inspire les mauvaises œuvres.

Le pécheur doit comprendre que le péché est plus fort que lui et plus subtile. Il doit comprendre que celui qui régit le mal c’est le diable et qu’accepter pécher c’est accepter le diable.

Toute la force du diable réside dans sa capacité à faire croire aux gens qu’il n’existe pas, qu’il n’est pas l’instigateur du mal et qu’il n’est pas la cause des malheurs des hommes. C’est pourquoi la bible dit qu’il aveugle les humains pour qu’ils ne connaissent pas la vérité qui peut les sauver ; c’est-à-dire les faire échapper à son emprise. Voilà pourquoi lorsqu’un croyant a des problèmes spirituels, physiques ou d’autres ordres, l’apôtre Paul dit qu’il doit être exhorté avec douceur dans le but de l’emmener à se séparer des choses par lesquelles le diable l’a assujetti à sa volonté :  « or, il ne faut pas qu’un serviteur de Dieu ait des querelles. Il doit au contraire avoir de la condescendance pour tous, être propre à enseigner, doué de patience. Il doit redresser avec douceur les adversaires dans l’espérance que Dieu leur donnera la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité et revenus à leur bon sens, ils se dégageront des pièges du diable qui les a soumis à sa volonté » (2Timothée 2 : 24 – 26). Suivant cette théorie du Seigneur révélée à Paul la délivrance du croyant pris dans les filets de l’ennemi vient de la repentance  qui entraînera la connaissance de la vérité, une lumière sur ce qui nous a détournés du Seigneur nous permettant de nous ressaisir et de nous dégager des pièges du diable. Ce n’est donc pas par des séances de soi-disant prière de délivrance quelconques qui vont venir à bout de l’ennemi mais ce que le Seigneur nous indique là.

L’amour divin n’est pas un amour sentimental. Il en est de même de sa compassion. C’est un amour et une compassion intelligents. Cela veut dire qui comprend selon la vérité la situation de la personne dont il en fait objet. Cet amour, ainsi que cette compassion saisissent l’ultime réalité de l’homme et les aiment, et leur manifeste de la compassion à cause de cela. Quoiqu’on dise, quelque chose motive l’amour. Et si Dieu aime l’homme, c’est bien son image en celui-ci qui le motive. C’est aussi cela qui peut nous motiver à aimer l’homme ; discernent au-delà de sa mauvaise vie qu’il y a quelque de noble en lui : l’image de Dieu. Personne n’a jamais aimé un homme ou une femme sans en savoir la raison. Nous n’aimons pas nos prochains sans en savoir la raison. Nous les aimons non pour quelque chose qu’ils nous font, non pour quelque qu’ils nous auraient donné, mais pour ce qu’ils sont notre propre chair et à l’image de Dieu. C’est cette image que justement Satan cherche à arracher à tout prix en nous tout comme en nos semblables.

David Nikièma

 

L'ASSURANCE DE LA FOI

Publié le 16/08/2012 à 12:44 par leverbededieu Tags : vie moi monde homme roman dieu argent mort enfant texte anges lecture

L’assurance de la foi

Il est dit dans hébreux 11 : 1 que : « la foi est une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas ».

Par conséquent avoir la foi c’est posséder l’ « assurance des choses qu’on espère ». Et ce mot assurance veut dire certitude absence de doute sur les choses qu’on espère. Ce qui veut dire que ces « choses qu’on espère », nous ont été révélées ou qu’on en a eu connaissance. On ne possède pas l’assurance de quelque sans en avoir reçu une révélation sur la certitude de l’existence ou de la faisabilité de cette chose. C’est cette révélation, cette connaissance, ce savoir concernant la possibilité de réalisation de la chose, la faisabilité ou l’existence même de cette chose qui nous confère l’assurance dont il est question. Et on nous dit « assurance des choses qu’on espère ». C’est-à-dire des choses qui ne sont pas encore accessibles mais dont on attend l’accomplissement. Et donc l’assurance est liée à l’accomplissement, à la réalisation de ces choses. On a la certitude suivant le savoir qu’on a les concernant, suivant la révélation qu’on a les concernant que ces choses sont réelles, qu’elles existent ou qu’elles peuvent se réaliser ou s’accomplir.

Cela est donc le fait d’une source d’information sûre. Et cette source d’information qui donne la foi c’est-à-dire la source d’information qui nous permet d’être sûrs de l’existence des choses, d’être sûrs de leur réalisation ou de leur accomplissement est Christ lui-même. C’est de lui que nous avons la révélation de l’existence de ces choses, c’est de lui que nous avons l’information sur la possibilité de réalisation de ces choses, c’est de lui que nous sommes informés de la faisabilité de ces choses. Nous pouvons par conséquent lui faire confiance oui ou non. C’est pourquoi il est écrit que : « la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ » (Romains 10 :17). Il ne faut donc pas attendre qu’il accomplisse quelque chose avant de croire en lui. Faire cela c’est l’injurier, c’est faire de lui un menteur, c’est le manquer de respect, c’est le tenter. C’est vouloir avoir avant de croire. Il faut le croire sur parole. Exactement comme l’a fait cet homme qui était venu pour demander un jour à Jésus de venir guérir son enfant. Jésus lui dit seulement une parole : « va, lui dit Jésus, ton fils vit… », « …et cet homme crut à la parole que Jésus lui avait dite, et il s’en alla » (Jean 4 : 50). Et quel a été le résultat ? « Comme il descendait déjà, ses serviteurs venant à sa rencontre lui rapportèrent cette nouvelle : ton enfant vit. Il leur demanda à quelle heure il s’était trouvé mieux ; et ils lui dirent : hier, à la septième heure, la fièvre l’a quitté. Le père reconnu que c’était à cette heure-là que Jésus lui avait dit : ton fils vit ; et il crut, lui et toute sa maison » Jean 4 : 51 – 53). Croire en sa parole c’est croire en lui-même. C’est l’accorder du crédit, c’est le respecter, c’est l’honorer. C’est lui donner l’opportunité de nous révéler sa gloire afin que nous le connaissions réellement. Et c’est ce qui est arrivé à cet homme que nous venons de mentionner. Car il est dit de lui une fois de plus « et il crut, lui et toute sa maison », après avoir appris que son fils va mieux, et après avoir vérifié que cela est arrivé au moment même où Jésus lui avait dit : « ton fils vit ».

Une telle confiance vient de la connaissance aussi de la personne qui vous parle, qui vous informe de ces « choses » qui deviennent objet d’espérance. Or, il est dit de Jésus qu’il est envoyé de Dieu. Et Dieu qui l’a envoyé veut que les hommes cessent tout et croit en lui : « l’œuvre de Dieu est que vous croyiez en celui que Dieu a envoyé » (Jean 6 : 29). C’est pourquoi en croyant en lui on croit en son père qui l’a envoyé. Cela est très profond. En croyant à Jésus, on croit en Dieu lui-même. « Je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi » (Jean 8 : 18). Il ne parle ni n’agit de lui-même de lui-même, mais de la part de Dieu qui est son Père. C’est pourquoi il disait : « car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait ; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci afin que soyez dans l’étonnement » (Jean 5 : 20). Et encore : « en vérité, en vérité, je vous dis, celui qui écoute ma parole, et qui croit en celui qui m’a envoyé, a la vie éternelle et ne vient point en jugement, mais il est passé de la mort à la vie…Je ne fais rien de moi-même : d’après ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste parce que je ne cherche pas ma volonté mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 5 : 24 ; 30). Et ces œuvres elles aussi témoignaient en sa faveur qu’il est envoyé de Dieu et que la vie est en lui : «  Moi, j’ai un témoignage plus grand que celui de Jean ; car les œuvres que le Père m’a donné d’accomplir, ces œuvres mêmes que je fais, témoignent de moi que c’est le Père qui m’a envoyé » (Jean 4 : 36). De même les Ecriture rendent témoignage de lui : « vous sondez les Ecritures parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi » (Jean 5 : 39). Nous sommes donc invités à croire en celui que les textes bibliques nous révèlent afin de communier avec lui plutôt que de se contenter de la connaissance livresque de lui. C’est sa personne décrite par le texte qui doit être connu. Il n’est pas le texte, mais le texte le révèle et on peut le connaitre par le texte. Et c’est la raison pour laquelle Jean a annoncé en ces termes le but principal des Ecritures : « mais ces choses ont été écrites afin que vous croyiez que Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom » (Jean 20 : 31).

 Dieu lui-même rend témoignage de lui : « si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Dieu est plus grand ; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son Fils. Celui qui croit au Fils de Dieu a ce témoignage en lui-même ; celui qui ne croit pas Dieu le fait menteur, puisqu’il ne croit pas au témoignage que Dieu a rendu à son Fils. Et voici ce témoignage, c’est que Dieu a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son Fils. Celui qui a le fils a la vie ; celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la vie » (1Jean 5 : 9 – 12). On se rend compte alors à la lecture de ce passage qu’il y a quelque de plus qu’important ou du moins une personne : Jésus. C’est lui qu’il nous faut croire. Tout est en lui : « tout ce qui contribue à la vie et à la piété… » (2Pierre 1 : 3). Dieu nous a tout accordé en lui. Nous avons tout pleinement en lui. « car en lui habite corporellement toute la plénitude de la divinité. Vous avez tout pleinement en lui qui est le chef de toute domination, et de toute autorité » (Colossiens 2 : 9).En lui selon ce témoignage nous avons la capacité de mener une vie de piété. D’où donc le mystère de la piété dont fait cas l’apôtre Paul : « et, sans contredit, le mystère de la piété est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l’Esprit, vu des anges, prêché aux nations, cru dans le monde, élevé dans la gloire » (1Timothée 3 : 16).

En définitif tout se trouve en Christ. C’est en lui que sont les choses qu’on espère. C’est à dire tout ce qui nous a été révélé par Dieu comme notre héritage sont contenus en lui. Toutes les promesses de Dieu sont en lui. C’est pourquoi, il est écrit : « or, les promesses ont été faites à Abraham et sa descendance. Il n’est pas dit : et aux descendances comme s’il s’agissait de plusieurs, mais comme s’il s’agissait d’une seule : et à ta descendance, c’est-à-dire Christ…Car si l’héritage venait de la loi, il ne viendrait plus de la promesse ; or, c’est par la promesse que Dieu a fait à Abraham ce don de sa grâce. Pourquoi donc la loi ? Elle a été donné ensuite à cause des transgressions, jusqu’à ce que vienne la descendance à qui la promesse avait été faite ;… » (Galates 3 : 16 ; 18- 19). C’est lui, Christ, qui est donc l’objet de la foi et c’est à travers lui que nous pouvons accéder à ses bénédictions qui avaient été promises à Abraham. Aussi est-il dit : « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : maudit est quiconque est pendu au bois-afin que la bénédiction d’Abraham ait pour les païens son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous recevions par la foi l’Esprit qui avait été promis » (Galates 3 : 13 – 14). « Car pour ce qui concerne toutes les promesses de Dieu, c’est en lui qu’est le oui ; c’est pourquoi encore l’Amen par lui est prononcé par nous à la gloire de Dieu » (2Corinthiens 1 : 20). Ce qui signifie qu’en Christ toute promesse de Dieu est affirmative c’est comme argent comptant, c’est accessible : Dieu a donné ; c’est oui. Mais il nous appartient de la reconnaitre et de recevoir l’accomplissement de cette promesse pour nous, d’où notre confession est prononcée : Amen ; c’est à dire qu’il en soit ainsi. Pourquoi parce que nous croyons et nous savons qu’il en est ainsi et qu’il en sera ainsi.

 

David Nikièma

LE COEUR DU VERITABLE MINISTERE

Publié le 16/08/2012 à 12:42 par leverbededieu Tags : vie moi monde amour homme dieu mort livre

Le cœur du véritable ministère

Au cœur du véritable ministère, il y a le Saint-Esprit. Je veux dire que celui qui en est l’instigateur, le directeur, le motivateur ; c’est le Saint-Esprit. C’est lui qui suscite le véritable, ministère et le dirige. Ainsi tout est orchestré et dirigé par Lui. C’est Lui qui se sert de l’homme mort à lui-même et administre au travers de son instrument les richesses de Christ aux hommes. Il n’y a donc point de place pour la chair dans le ministère véritable. L’Esprit-Saint est au cœur d’un tel ministère et est l’initiateur de tout.

Un tel ministère sert Jésus et est toujours dirigé vers Lui. Car, il administre aux membres de son corps ses différents bienfaits et ses différentes grâces. Il glorifie Jésus parce qu’il témoigne toujours de lui. Il n’y a point de place pour la chair dans un tel ministère. Rien dans un tel ministère n’est le fruit d’aucune initiative personnelle. Mais lorsque la chair n’est pas crucifiée, le moi est roi et est servi. Il reçoit toute la gloire et feint d’honorer Dieu. C’est l’aveuglement par l’orgueil, l’égoïsme et la suffisance.

Cette sorte de ministère nait des cendres de la chair. Lorsque l’homme comprend la parole de Dieu, la reçoit et se livre à elle dans la prière, priant pour que la parole s’enracine en lui et le domine entièrement, lorsque dans la prière, il répond à la parole et livre sa vie, sa volonté pour être gouverné par Dieu, lorsqu’en réponse à cette parole, il agonise dans la prière pour voir le règne de Dieu et sa volonté se manifester pleinement sur la terre et ne vit que pour cela, c’est alors qu’il devient son instrument privilégié pour l’accomplissement de ses desseins sur la terre. C’est ainsi que nait le véritable ministère ; celui qui est authentiquement de Dieu et servant ses intérêts.

Le véritable ministre donc de l’évangile est mort à lui-même, vivant par l’Esprit et instrument de l’Esprit, ne domine pas la foi des rachetés. Il est un canal privilégié par lequel l’Esprit et ses dons coulent vers les fidèles. Il ne sevoit donc jamais comme celui qui doit régenter la vie de l’assemblée mais avec tous les autres membres de l’assemblée permettent à l’Esprit d’utiliser chaque membre de son corps au cours des réunions pour donner une exhortation, une parole de connaissance, une prophétie, un parler en langue, une interprétation ; etc. pour l’édification de chacun selon que l’Esprit veut agir, tout en veillant que cela se passe avec bienséance et en ordre dans le discernement de l’Esprit. C’est ce qu’exprime Paul lorsqu’il déclarait aux Corinthiens : « non pas que nous dominions sur votre foi, mais que nous contribuions à votre joie, car vous êtes fermes dans la foi » (2Corinthiens 1 : 24).

Par conséquent nous concédons que le véritable ministre de l’évangile n’a pas de chaire. Celui qui a la chaire dans l’église c’est l’Esprit. Il n’a pas de programme. Celui qui a le programme, c’est l’Esprit. Il ne connait aucune forme d’organisation et n’est liée par aucune car l’Esprit est libre dans chaque contexte d’organiser les gens comme il le désire et suivant les objectifs qu’il poursuit. Il s’attend à l’Esprit et se laisse conduire lui et tous ceux dont il a la charge comme surveillant.

Ce ministère qui est de l’Esprit-Saint puisqu’il vise la gloire de Jésus, est centré sur lui comme nous le révèle l’Ecriture : « …Christ en vous l’espérance de la gloire. C’est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter tout homme, devenu parfait en Christ » (Colossiens 1 : 27 -28).Et cela par l’Esprit toujours : « C’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi » (Colossiens 1 : 29). Ainsi toute la gloire est à Dieu et « grâces soient rendus à Dieu qui nous fait toujours triompher en Christ et, qui répand par nous en tout lieu l’odeur de sa connaissance. Nous sommes, en effet, pour Dieu le parfum de Christ, parmi ceux qui sont sauvés et parmi ceux qui périssent» (2Corinthiens 2 : 14 – 15).

Celui donc qui est ainsi livré à Dieu et utilisé par lui ne peut que souffrir de la souffrance de Christ dans son corps pour que le peuple de Dieu connaisse, la vie de Christ. Aussi Paul pouvait-il dire : « je me réjouis dans mes souffrance pour vous ; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l’achève en ma chair, pour son corps qui est l’église » (Colossiens 1 : 24). Christ n’est plus sur terre dans un corps physiques pour connaitre les veilles, les marches, les oppositions, la faim; etc. pour Son corps mais c’est ce que vit le véritable ministre de l’évangile pour son corps. Poussé par l’amour de Christ, sa vie est un sacrifice pour le salut des âmes : « car l’amour de Christ nous presse, parce que nous estimons que si un seul est mort pour tous, tous donc sont morts ; et qu’il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux » (2Corinthiens 5 : 14 – 15). Aussi le ministre de l’évangile peut déclarer avec Paul : « …nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus soit aussi manifestée dans notre chair mortelle. Ainsi la mort agit en nous et la vie agit en vous » (2Corinthiens 4 : 11 – 12). Le véritable ministre de l’évangile, le ministre authentique de l’évangile ne vit que pour servir les intérêts de Christ. Il accepte de crucifier à l’autel de la volonté de Dieu et des intérêts du peuple de Dieu les siens propres. La mort de Jésus agit en nous à chaque fois que nous acceptons sous la conduite de l’Esprit crucifier notre désir pour permettre la réalisation des désirs de Dieu. C’est ainsi que sa mort et sa vie agissent en nous. Et alors, mort à sa vie, il permet à Christ de transmettre au travers de lui sa vie aux autres. Nous n’avons en nous la vie de Jésus que si nous avons accepté sa mort. Nous ne communiquerons sa vie aux autres que si nous sommes morts à nous-mêmes. Jésus nous l’avait bien dit : «en vérité en vérité je vous dis, si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais, s’il meurt, il porte beaucoup de fruit. Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle » (Jean 12 : 24 – 25). C’est de notre mort à la chair, c’est de notre mort à notre moi que découle la vie de Dieu. Nous n’avons pas la vie de Dieu et nous ne saurons la communiquer aux autres à moins de mourir à nous-mêmes. C’est ce qui fut accompli à la croix par Jésus en qui nous avons été crucifiés. Suivant cette philosophie de Dieu : c’est de la mort que provient la vie. Celui donc qui hésite à accepter sa mort en Christ et à l’assumer ne peut posséder sa vie.

Ceux qui ont ainsi consacré leur vie à Dieu brûlent de l’amour du Seigneur. Et cet amour consiste en la connaissance du sien c’est-à-dire en l’expérimentation de son amour. Et celui qui a expérimenté cet amour aime comme il a été aimé et est prêt à consacré sa vie pour le salut des autres comme il est écrit : « nous avons connu l’amour, en ce sens qu’il a donné sa vie pour nous ; nous aussi nous devons donner notre vie pour les frères » (1Jean 3 : 16). Nous ne sommes jamais prêts pour le ministère si nous ne possédons pas cet amour. Nous nous servirons nous-mêmes et nous utiliserons le peuple de Dieu pour satisfaire nos intérêts égoïstes. Et Paul fait cas avec larmes de cette sortes de ministère et de ministre : « car il en est plusieurs qui marchent en ennemis de la croix de Christ, je vous en ai souvent parlé, et j’en parle encore en pleurant. Leur fin sera la perdition ; ils ont pour dieu leur ventre, ils mettent leur gloire dans ce qui fait leur honte, ils ne pensent qu’aux choses de la terre » (Philippiens 3 : 18 – 19).

Je le répète le ministère authentique nait des cendres de la chair. Il est du Saint-Esprit car celui qui est mort en Christ à lui-même, vit désormais par l’Esprit de Dieu, qui l’anime, le conduit et se sert de lui pour administre la vie et les bienfaits de Dieu aux autres. Il ne fait plus rien par lui-même. Il n’initie rien. Il est juste un instrument de Dieu.

David Nikièma

L'ENNEMI NUMERO UN DE L'EGLISE ET DU RESTE DES HOMMES

Publié le 16/08/2012 à 12:39 par leverbededieu Tags : bonne vie monde amour homme chez enfants heureux dieu mer société soi

L’ennemi numéro 1 de l’église et du reste des hommes

Le manque de confiance en Dieu s’appelle incrédulité. C’est l’ennemi numéro des hommes en dehors du Diable. D’après ce que je peux voir dans la bible c’est l’alliée sûre du Diable. Etre incrédule c’est vivre la foi à l’envers, puisque c’est se détourner de Dieu et placer sa confiance en Satan. C’est ce qu’ont fait Adam et Eve à Eden. Dieu a dit, puis, quelqu’un d’autre vient dire ; et eux ils reçoivent la parole de ce quelqu’un d’autre. Ils ne sont pas demeurés dans la parole de Dieu. Ils ne l’ont pas gardée. L’incrédulité est ainsi la voie par laquelle le diable entraîne les humains dans le péché ou dans la désobéissance à Dieu. C’est la mère des péchés. L’incrédule ne peut que désobéir. Il faut la foi pour obéir. C’est par l’incrédulité que le diable a pu placer les hommes sous son joug, les faisant vivre toutes sortes de difficultés et de problèmes.

C’est pour avoir été incrédules que nos ancêtres ont désobéi à Dieu et se sont éloignés de Lui. Ils ont accepté remettre en cause la parole de Dieu. Ils ont accepté douter de sa parole. Ils ont accepté remettre en cause son intégrité, sa justice, son amour. Ils l’ont renié par incrédulité. C’est par incrédulité qu’ils ont accepté faire ce qu’il a dit de ne pas faire, vivant ainsi donc indépendant de lui. Ils se sont alors séparés eux-mêmes de lui par incrédulité. L’incrédulité est la cause de la rébellion. C’est aussi la raison pour laquelle ils ne peuvent être justes que par la foi. C’est par incrédulité qu’ils ont offensé Dieu et c’est par la foi qu’ils sont réconciliés avec lui.

L’incrédulité ôte à l’homme son intégrité. Par l’incrédulité l’homme s’est attaqué à sa propre vie, à ce qui le caractérisait réellement la justice, la sainteté, la ressemblance à Dieu. Puisqu’il s’écarte de lui, il n’est plus lié à lui et perd ce qu’il avait de lui. Il est coupé de la source de la justice et de la sainteté. Il ne voit plus rien et est devenu aveugle. Il ne contemple que lui-même et est rempli de honte, d’angoisse, de frustration et par-dessus tout d’orgueil. Orgueil parce qu’il tente par lui-même de mener maintenant sa vie et se dit capable de parvenir sans Dieu. C’est cela, le péché : vivre indépendant de Dieu. C’est là le mystère de l’iniquité : l’homme s’autodétermine ; il se veut être son propre dieu.

Sans la foi, on ne peut communier avec Dieu. Sans la foi on ne peut lui plaire, on ne peut lui être agréable : « or sans la foi, il est impossible de lui être agréable ; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » (Hébreux 11 :6). L’incrédulité pousse à vivre par soi-même et pour soi-même. On devient ainsi alors ennemi de Dieu. Seule la foi peut donc nous donner de marcher et de vivre dans la justice. La foi seule nous garde sur le chemin de la justice. Car celui seul qui fait confiance en Dieu peut garder sa parole. Et celui qui garde sa parole est celui qui veille à s’y conformer telle qu’elle est.

La plupart du temps ceux qui s’assemblent pour les cultes tout le temps, je veux dire les chrétiens ignorent jusqu’où ils sont incrédules. Il ne suffit pas d’avoir une vie religieuse et se convaincre qu’on n’est pas incrédule. Notre incrédulité est le plus souvent flagrante. Et cependant nous ne faisons pas assez preuve de courage et d’humilité pour le reconnaître devant le Seigneur. On est aveuglé par notre orgueil que nous ne nous rendons jamais compte de notre incrédulité. Cependant l’incrédulité se voit dans les petites et dans les grandes choses. Combien d’entre nous reçoivent l’exaucement de leurs prières ? Combien croient qu’ils peuvent être guéris de leurs maladies ici et maintenant par le Seigneur ? Combien encore face à un manque de la nourriture ou de vêtement s’en remette à lui tout serein et calme dans la plénitude de la joie et s’attendant à lui pour être pourvu ? C’est face à ces questions de l’existence que se manifeste la confiance en Dieu. C’est aussi dans ces questions que notre foi est testée par l’Eternel. On peut le voir avec les enfants d’Israël dans le désert. Comment leur confiance en Dieu a –t-elle été testée ? Par le manque d’eau, le manque de nourriture, petite difficulté ici, petite difficulté là, un retard d’approvisionnement en ceci ou en cela. Et cependant ils ne remarquaient que toutes ces choses ne leur arrivaient jamais gratuitement. Ils ne s’apercevaient pas que le diable n’y était pour rien et que tout celaétait dirigé par les mains de leur Dieu et Souverain berger pour leur apprendre à le connaître. Et c’est de Dieu lui-même que nous détenons cette révélation : « Souviens-toi de tout le chemin que l’Eternel ton Dieu t’a fait faire pendant ces quarante années dans le désert, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour savoir quelles étaient les dispositions de ton cœur et si tu garderais ou non ses commandements. Il t’a humilié, il t’a fait souffrir de faim, et il t’a nourri de la manne, que tu ne connaissais pas et que n’avaient pas connue tes pères, afin de t’apprendre, que l’homme ne vit pas de pain seulement, mais de tout ce qui sort de la bouche de l’Eternel…Reconnais en ton cœur que l’Eternel ton Dieu te châtie comme un homme châtie son enfant…Prends garde que ton cœur ne s’enfle, et que tu n’oublies l’Eternel, ton Dieu, qui t’a fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de la servitude, qui t’a fait marcher dans ce grand et affreux désert, où il y a des serpents brûlants et des scorpions, dans des lieux arides et sans eau, et qui a fait jaillir pour toi de l’eau du rocher le plus dur, qui t’a fait manger dans le désert la manne inconnue à tes pères, afin de t’humilier et de t’éprouver, pour te faire ensuite du bien » (Deutéronome 8 : 2 -3 ; 6 ; 14 – 16).

Tout comme les croyants de l’ancienne alliance ceux de la nouvelle alliance n’échapperont pas au test de la foi. En effet c’est par ce test, que se fera le filtrage pour que du beaucoup d’appelés émerge le peu d’élus qui vont hériter du royaume éternel de Dieu. Nous pouvons le dire ainsi parce que la Bible nous dit que ce qui est advenu d’Israël doit nous servir d’exemple. Aussi Paul avertit-il en ces termes : « frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu’ils ont tous passé au travers de la mer, qu’ils ont été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer, qu’ils ont tous mangé le même aliment spirituel, et qu’ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ. Mais la plupart d’entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu’ils périrent dans le désert. Or, ces choses leur sont arrivées pour nous servir d’exemples, afin que nous n’ayons pas de mauvais désirs comme ils l’ont eu. Ne devenez point idolâtres comme quelques-uns d’entre eux, selon qu’il est écrit : le peuple s’assit pour manger et pour boire ; puis ils se levèrent pour se divertir ; ne nous livrons pas à la …..Ne tentons point le Seigneur comme le tentèrent quelques-uns d’entre eux, qui périrent par les serpents. Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d’entre eux, qui périrent par l’exterminateur. Ces choses leur sont arrivés pour servir d’exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles » (1Corinthiens 10 : 1 – 11). Quand je lis ces choses je tremble. Le peuple de Dieu a été trompé. On lui a encouragé à chercher le monde et tout ce qui est dans le monde, on lui a menti en le disant que le croyant accèdera à tout ce qu’il veut ici-bas. Ce faisant on a forgé un peuple d’idolâtres qui prient et invoquent ses désirs, les choses qu’ils convoitent plutôt que l’Eternel. C’est un peuple adultère qui ne fait que s’accrocher au monde et refuse d’être administré par Dieu ; se contentant de ce qu’il lui donne pour vivre et traverser ce désert qu’est le monde pour entrer dans sa patrie céleste. Dieu a bien dit à Israël que c’est lui qui l’administrait tout afin de l’humilier et l’apprendre à s’attacher à lui plutôt qu’aux choses physiques ou matérielles. Nous avons oublié cela et on nous dit que le croyant ne doit pas être pauvre, qu’il ne doit pas connaitre des difficultés ; que comme nous sommes des enfants de Dieu nous ne devons pas souffrir comme les gens du monde et cependant c’est le contraire. Dieu prive ses enfants des choses pour leur apprendre à savoir qu’ils ne sont que des étrangers sur la terre et qu’ils ont à acquérir les vraies richesses qui sont spirituelles et impérissables et qui vont les donner d’entrer dans le royaume. La parole de Dieu est claire. Elle dit que notre foi sera testée : « à vous qui par la puissance de Dieu êtes gardés par la foi pour le salut prêt à être révélé dans les derniers temps ! C’est là ce qui fait votre joie quoique maintenant, puisqu’il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves afin que l’épreuve de votre foi, plus précieuse que l’or périssable (qui cependant est éprouvé par le feu), ait pour résultat, la louange, la gloire et l’honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra » (1pierre 1 : 5 – 7).

Voilà qu’est-ce qui est clair l’entré dans le royaume de Dieu des croyants de la nouvelle alliance se fera par le test de leur foi en Dieu. Seront-ils attachés aux choses ou à Dieu ? Lui feront-ils confiance en toutes choses ou périront-ils comme la majorité des Israelites dont deux seulement des adultes qui ont quitté l’Egypte purent entrer dans la terre promise ? Jude nous dit : « je veux vous rappeler, à vous qui savez forts bien ces choses, que le Seigneur après avoir sauvé le peuple et l’avoir tiré du pays d’Egypte, fit ensuite périr les incrédules ;… » (Jude 5).

L’incrédulité est une malédiction. Il faut vaille que vaille s’en débarrasser et surtout accepter d’être géré ; d’être administré par Dieu lui-même. Il sait comment le faire. L’essentiel pour nous c’est arrivé à bon port. C’est pourquoi craignons et fuyons l’incrédulité. Mais l’incrédule grince les dents et crient à l’injustice, il refuse l’épreuve et cligne des yeux les gens du monde. Or Dieu n’a que faire de ceux qui ne sont pas à lui. C’est vous croyants qui êtes soumis au test de la foi, pas les païens. C’est pourquoi il est écrit à notre intention : « et sa maison c’est nous pourvu que nous retenions fermement jusqu’à la fin la confiance et l’espérance dont nous nous glorifions. C’est pourquoi selon ce que dit le Saint-Esprit ; aujourd’hui si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs, comme lors de la révolte au jour de la tentation dans le désert où vos pères me tentèrent pour m’éprouver, et ils virent mes œuvres pendant quarante ans. Aussi je fus irrité contre cette génération, et je dis : ils ont toujours un cœur qui s’égare, ils n’ont pas connu mes voies. Je jurai dans ma colère : ils n’entreront pas dans mon repos ! Prenez garde frères que quelques-uns de vous n’aient un cœur mauvais et incrédule, au point de se détourner du Dieu vivant. Mais exhortez-vous les uns les autres chaque jour, aussi longtemps qu’on peut dire aujourd’hui ! Afin qu’aucun de vous ne s’endurcisse par la séduction du péché…qui furent, en effet, ceux qui se révoltèrent après avoir entendu sa voix, sinon tous ceux qui sont sortis d’Egypte sous la conduite de Moïse ? Et contre qui Dieu s’est-il irrité pendant quarante ans, sinon ceux qui péchèrent, et dont les cadavres tombèrent dans le désert ? Et à qui jura-t-il qu’il n’entrera pas dans son repos, sinon à ceux qui avaient désobéi ? Aussi voyons-nous qu’ils ne purent entrer à cause de leur incrédulité. Craignons donc tandis que la promesse d’entrer dans son repos subsiste encore, qu’aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous été annoncée aussi bien qu’à eux ; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu’elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l’entendirent » hébreux 3 : 6-13 ; 16 – 4 : 1-2). Plutôt que de suivre patiemment le Seigneur qui veut les conduire hors justement des lieux de tourments, ils se plaignent de leurs sorts et se révoltent contre lui. Apprenons à être patients. C’est ce monde justement gâté par le diable qui est mauvais et Dieu veut nous ôter du monde pour un royaume bénit et pourquoi sommes-nous pressés et refusons-nous de nous soumettre à lui. Paul nous dit dans Romains 5 : 1 à5 que « étant justifiés (rendus justes) par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ, à qui nous devons d’avoir eu accès à cette grâce, dans laquelle nous demeurons fermes, et nous nous glorifions dans l’espérance de la gloire de Dieu. Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l’affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l’épreuve, et cette victoire l’espérance. Or, l’espérance ne trompe point, parce que l’amour de Dieu a été déversé dans nos cœurs par le Saint-Esprit » (Romains 5 : 1 – 5). Il faut persévérer et obtenir la patience qui va nous garder loin des révoltes contre Dieu. C’est pourquoi pour conclure recevons cette exhortation de Jacques qui déclare : « heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation ; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » (Jacques 1 : 12).

A la lumière de la parole de Dieu nous nous rendons compte que les incrédules ne sont pas toujours ceux qui dans notre société s’affichent hâtés, ou même parmi ceux que nous appelons non chrétiens. Ils se comptent parmi ceux mêmes qui s’affichent croyants et qui mènent une vie moralement irréprochable. Ceux-là mêmes qui peuplent nos assemblées d’église. Nous l’avons vu avec les enfants d’Israël. Il se peut que toi qui lit ces lignes soit un d’entre eux à qui l’accès du royaume sera refusé à moins d’abandonner cette incrédulité.

David Nikièma

VIVRE PAR CHRIST

Publié le 16/08/2012 à 12:38 par leverbededieu Tags : image vie moi monde amour homme enfants amis dieu nature soi mort anime aimer

Vivre par Christ

Nous sommes en Christ délivrés de nous-mêmes. Nous sommes affranchis de l’obligation de vivre par nous-mêmes. Vivre par soi-même, c’est vivre livré à soi-même. C’est cela la vie par la chair ou selon la chair. Vous faites tout par vous-mêmes. Vous luttez, vous consentez des efforts pour faire ceci ou cela, pour comprendre ceci ou cela.

Il n’en est pas ainsi de la vie par Christ. Vivre par Christ, c’est vivre livré à Christ. Ce n’est plus vous qui vivez, mais c’est Christ qui vit en vous. C’est Christ qui s’exprime au travers de vous. Vous parlez et agissez suivant que Christ vous anime et vous entraîne. Vous êtes vous-mêmes morts à votre vie. « Nous avons été donc ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie » (Romains 6 : 4).Cela signifie que le baptême exprime quelque chose de grandiloquent accompli par Dieu lui-même en Christ : c’est que nous avons été plongés en Christ, c’est-à-dire immergés en lui ; Dieu nous a plongés dans la personne de Christ en sorte que sa mort est la nôtre. Nous étions en lui quand il mourait. Donc nous sommes morts en lui ; nous avons été ainsi identifiés dans la mort de Christ ; vus en lui. C’est là un mystère qui s’accepte par la foi, car, la raison humaine ne saurait la comprendre. Ainsi, notre moi est mort, notre vie-propre a disparu. Et morts en lui et avec lui, nous sommes ensevelis avec lui et ressuscités avec lui. C’est pourquoi, ressuscités avec lui nous pouvons mener une vie nouvelle. « En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité en sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection,… » (Romains 6 :5). Que signifie cela ? Cela veut dire que si nous avons été identifiés à lui dans sa mort, si nous avons été vus en lui, rendus conformes à lui dans sa mort, nous sommes de mêmes rendus conformes à lui dans sa résurrection. Et c’est ce que nous dit la suite du passage : « sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché soit réduit à l’impuissance, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché, car celui qui est mort est libre du péché » (Romains 6 : 6 – 7). C’est seul par la mort de notre corps que nous sommes libres de l’esclavage du péché. Le péché nous dominait et se servait de notre corps pour se réaliser. « Car, lorsque nous étions dans la chair, les passions des péchés provoquées par la loi agissaient dans nos membres, de sorte que nous portions des fruits pour la mort » (Romains 7 : 5). Le péché existait en nous mais nous ne la connaissions pas en tant que péché et il ne nous condamnait guère. C’est par la loi qu’est venue la connaissance du péché : « puisque c’est par la loi que vient la connaissance du péché » (Romains 3 : 20). En effet, « je n’ai connu le péché que par la loi. Car je n’aurais pas connu la convoitise, si la loi n’avait dit, tu ne convoiteras point. Et le péché saisissant l’occasion, produisit en moi par le commandement toutes sortes de convoitises ; car sans la loi le péché est mort » (Romains 7 : 7 – 8). Ainsi donc, « la puissance du péché, c’est la loi » (1Corinthiens 15 : 56). Mais la loi est-elle mauvaise ? Au grand jamais, car elle est excellente, parfaite et utile. Il fallait la loi pour que l’homme comprenne qu’il a en lui le péché. La loi a été donnée pour que le péché soit reconnu comme tel et que l’homme puisse chercher la délivrance du péché qui le mène à la mort éternelle : « La loi est sainte, et le commandement est bon. Ce qui est bon a-t-il donc été pour moi une cause de mort ? Loin de là ! Mais c’est le péché, afin qu’il se manifeste comme péché en me donnant la mort par ce qui est bon, et que, par le commandement, il devienne condamnable au plus haut point » (Romains 7 : 12 – 13). La loi qui ne peut nous donner la justice, nous conduit vers celui qui peut nous libérer du péché et nous rendre juste. La loi joue ainsi le rôle de pédagogue, d’instructrice sur la nécessité pour l’homme de se défaire des liens du péché. C’est pourquoi il est écrit : « pourquoi donc la loi ? Elle a été donnée ensuite à cause des transgressions, jusqu’à ce que vienne la descendance à qui la promesse avait été faite…Avant que la foi vienne, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée, ainsi la loi a été comme précepteur pour nous conduire à Christ, afin que nous soyons justifiés par la foi » (Galates 3 : 19 ; 23 -24). Si le péché donc habite notre corps, et si la loi est celle qui le met à nu, et si la découverte du péché entraîne la condamnation de l’homme voire même son découragement ; puisque désormais il se sentira coupable face à la loi qui révèle ses offenses, alors qu’il se voit incapable de se libérer du péché, Dieu a trouvé la solution en condamnant le péché aussi bien que la loi dans le corps de Jésus. Ainsi Christ par sa mort nous a délivrés du péché et de la puissance du péché qu’est la loi. Il nous a ainsi affranchit des deux comme il est écrit : « car c’est par la loi que je suis mort à la loi, afin de vivre pour Dieu » (Galates 2 : 19). Cela signifie que selon la loi, le pécheur que je suis mérite la punition et cette punition est la mort. Or, Christ s’étant identifié à moi, s’étant substitué à moi, ayant pris ma place et porté sur lui mes péchés, il a subit ma punition, mon châtiment. Ainsi, les exigences de la loi envers moi ont été satisfaites. Je suis libre de la loi. Car : « il a effacé l’acte(il s’agit de la loi) dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a éliminé en le clouant à la croix » (Colossiens 2 : 14). Je ne suis plus sous la condamnation, ni appelé à marcher par la loi mais par la foi car : « il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. En effet, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort. Car chose impossible à la loi, parce que la chair la rendait sans force-Dieu a condamné le péché dans la chair, en envoyant, à cause du péché, son propre fils dans une chair semblable à celle du péché, et cela afin que la justice de la loi soit accomplie en nous qui marchons, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’Esprit » (Romains 8 : 1 – 4). Maintenant que nous sommes morts, le péché ne peut plus solliciter ou utiliser notre corps. Un cadavre ne répond plus aux sollicitations à convoiter, il ne peut rien ressentir, il ne peut mentir, ni voler ou commettre n’importe quel péché. Par conséquent par la mort, « le corps du péché a été réduit à l’impuissance ». En effet : « Ceux qui sont à Jésus-Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (Galates 5 : 24). C’est désormais Christ qui pense en vous, qui parle en vous et qui agit par vous.

Une telle vie ne vient pas de vos efforts personnels à la réaliser. Elle vient de votre compréhension et de votre acceptation de l’évangile. Si vous comprenez qu’en Christ Dieu a crucifié votre vie charnelle, c’est-à-dire la vie par soi-même ou livrée à soi-même et si vous recevez cela, alors elle est à vous et vous la vivrez. C’est donc par la foi qu’on mène une telle vie et non par les œuvres ; c’est à dire par des efforts personnels. Celui qui croit entre dans la vie de l’Esprit et par l’Esprit. Si nous croyons, l’Esprit de Dieu nous mènera dans cette vie ; car l’évangile est sa parole et il accomplit sa parole que nous avons reçue en nous et au travers de nous. Cet Esprit qui est l’Esprit de vie en Jésus-Christ est reçu par la foi en l’évangile comme Paul nous le montre dans Galates 3 : 5 : « est-ce par les œuvres de la loi que vous avez reçu l’esprit ou par la prédication de la foi ? » Une telle vie est donc l’expression de la grâce de Dieu pour nous. Tout est grâce dans la vie chrétienne. Vous ne pouvez rien par vous-mêmes, vous n’obtenez rien par vous-mêmes ou par vos mérites personnels c’est-à-dire comme récompense à vos bonnes œuvres ; tout a vous été acquis par Christ, tout, vous est donné en son nom, et c’est par lui que vous pouvez tout : « je puis tout par Christ qui me fortifie » (Philippiens 4 : 13). Et fortifier veut dire donner ou communiquer la force. C’est par lui que nous vivons sa vie. Il est le cep et nous nous sommes les sarments et sans lui nous ne pouvons rien faire : « demeurez en moi, et je demeurerai en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi, vous ne pouvez pas non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 : 4 – 5). On ne demeure en lui que par la foi en sa parole qui est l’évangile. Si nous croyons en sa parole, nous y demeurons et elle demeure en nous. Et alors nous lui ressemblerons car sa parole nous transformera à son image. C’est ce que Pierre nous dit lorsqu’il écrit en parlant de lui : « sa divine puissance nous a fait don de tout ce qui contribue à la vie et à la piété, au moyen de la connaissance de celui qui nous a appelés par sa propre gloire et par sa vertu, celles-ci nous assurent de sa part les plus grandes et les plus précieuses promesses, afin que par elles vous deveniez participants de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise » (2Pierre 1 : 3 – 4). Etant participants de sa nature par ses promesses dont sont garantes sa gloire et sa vertu, nous ne pouvons que produire les fruits qui sont de son espèce. Or, il est amour. Et celui qui aime ne peut que porter des fruits et on ne peut aimer qu’en gardant sa parole, son commandement et celui-ci c’est : « demeurez dans mon amour » (Jean 15 : 9), et son amour c’est d’aimer le monde et de donner sa vie pour son salut : « c’est ici mon commandement aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimé. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis » (Jean 15 : 12 – 13). Par voie de conséquence : « nous savons que nous sommes passés de la mort à la vie, parce que nous aimons les frères. Celui qui n’aime pas demeure dans la mort…Nous avons connu l’amour, en ce qu’il a donné sa vie pour nous, nous aussi, nous devons donner notre vie pour les frères » 1Jean 3 : 14 ; 16). Et cet amour consiste en œuvres et non en paroles : « si quelqu’un possède les biens du monde, et que, voyant son frère dans le besoin, il lui ferme les entrailles, comment l’amour de Dieu demeure-t-il en lui ? (demeurez dans mon amour : l’amour de Dieu c’est-à-dire aimer comme moi. Lui s’est dessaisi de sa vie pour nous, il nous a donné ce qui faisait sa vie). Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en action et avec vérité. Par là nous connaîtrons que nous sommes de la vérité(ou de Jésus), et nous rassurerons nos cœurs devant lui ; car si notre cœur nous condamne, Dieu est plus grand que notre cœur, et il connait toutes choses. Bienaimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. Quoique ce soit que nous demandions, nous le recevons de lui parce que nous gardons ses commandements (voir Jean 15 : 7 et 8) et que nous faisons ce qui lui est agréable. Et c’est ici son commandement : que nous croyions au nom de son Fils Jésus-Christ, et que nous nous aimions les uns les autres, selon le commandement qu’il nous a donné » (1Jean 3 : 17 – 23).

Personne ne peut mener la vie de Christ par lui-même. Et personne ne peut faire ses œuvres par lui-même. C’est pourquoi, il avait dit que : « l’œuvre de Dieu, c’est croire en celui que le père a envoyé » (Jean 6 : 28-29). C’est Christ qui est l’œuvre de Dieu en nous. Et croire en lui, c’est reconnaitre que sans Dieu on ne peut rien faire et s’appuyer sur son don de vie, justice, de sanctification, de rédemption, de force, de puissance, de sagesse ; etc. Et tout cela est en Christ. Car, il « a été fait pour nous sagesse, justice, sanctification et rédemption ». Et il en est ainsi pour que soit respecté ce commandement de l’Ecriture : « Si quelqu’un veut éprouver de la fierté, qu’il place sa fierté dans le Seigneur » (1Corinthiens 1 : 30 ; 31).

David Nikièma

CARACTERISTIQUES D'UNE GENERATION MECHANTE ET ADULTERE

Publié le 16/08/2012 à 12:35 par leverbededieu Tags : vie monde chez enfants dieu message

Une génération méchante et adultère demande des miracles

« Alors quelques-uns des scribes et des pharisiens prirent la parole, et dirent : Maître, nous voudrions te voir faire un miracle. Il leur répondit : une génération méchante et adultère demande un miracle ; il ne lui sera donné d’autre miracle que celui du prophète Jonas » (Matthieu 12 : 39).

D’après Jésus ceux qui demandent un miracle forme la génération méchante et adultère. Cependant, il me semble que c’est la demande la plus forte dans l’église d’aujourd’hui et qui pousse certains prédicateurs de l’évangile à troquer leur appel à la fidélité au message de la croix contre des faux dons spirituels dont la source à n’en pas douter est occulte ou je dirai relève même de la sorcellerie. Aussi voyons-nous de véritables séducteurs de foules à la solde de Satan manifester des faux miracles et prodiges.

L’ennemi sachant que le Seigneur confirme sa parole par des signes et des miracles et que l’Esprit donne ce pouvoir aux chrétiens s’est attelé à la contrefaçon dans l’unique but non seulement de tromper mais aussi de semer la confusion, la méfiance, les hésitations allant jusqu’au rejet des véritables dons de signes et de miracles accordés par Dieu à son peuple au travers d’instruments humains que sont les enfants mêmes de Dieu. Et Jésus n’a pas manqué de nous avertir que la séduction du monde en général et du peuple de Dieu en particulier passera par là lorsqu’il affirmait : « plusieurs faux prophètes s’élèveront, et ils séduiront beaucoup de gens…Car il s’élèvera des faux christs et de faux prophètes ; ils feront de grands prodiges et des miracles, au point de séduire, s’il était possible, même les élus. Voici, je vous l’ai annoncé d’avance » (Matthieu 24 : 11 ; 24 – 25). Une des raisons et pas des moindres pour laquelle l’ennemi s’acharne à produire les signes, les prodiges et les miracles est de faciliter l’irruption de l’Antichrist. C’est ce que Paul nous explique dans sa deuxième épitre aux Thessaloniciens : «V1 pour ce qui concerne l’avènement de notre Seigneur Jésus-Christ et de notre réunion avec lui, nous vous prions frères,V2 de ne pas vous laisser facilement ébranler dans votre bon sens, et de ne pas vous laisser troubler, soit par quelque inspiration, soit par une parole, ou par une lettre qui semblerait venir de nous, comme si le jour du Seigneur était là.V3 que personne ne vous séduise d’aucune manière ; car il faut que l’apostasie soit arrivée auparavant et qu’on ait vu paraître l’homme impie, le fils de la perdition,V4 l’adversaire qui s’élève au-dessus de tout ce qu’on appelle Dieu ou de ce qu’on adore ; il va jusqu’à s’asseoir dans le temple de Dieu, se proclamant lui-même Dieu.V5 Ne vous souvenez-vous pas que je vous disais ces choses, lorsque j’étais encore chez vous ?V6 Et maintenant vous savez ce qui le retient, afin qu’il ne paraisse qu’en son temps.V7 Car le mystère de l’iniquité agit déjà : il faut seulement que celui qui le retient ait disparu.V8 Et alors paraîtra l’impie, que le Seigneur Jésus détruira par le souffle de sa bouche, et qu’il écrasera par l’éclat de son avènement.V9 L’apparition de cet impie se fera par la puissance de Satan, avec toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges mensongers,V10 et avec toutes les séductions de l’iniquité(ou de l’injustice, ce qui n’est pas conforme à la vérité), pour ceux qui périssent parce qu’ils n’ont pas reçu l’amour de la vérité pour être sauvés.V11 Aussi Dieu leur envoie-t-il une puissance d’égarement, pour qu’ils croient au mensonge,V12 afin que tous ceux qui n’ont pas cru à la vérité, mais qui ont pris plaisir à l’injustice, soient condamnés » (2Thessaloniciens 2 : 1 – 12).

On comprend alors mieux le sens des paroles de Jésus : « une génération méchante et adultère demande un miracle ». Cette génération qui demande un miracle est méchante parce qu’elle rejette la vérité, cette vérité qui régénère (1Pierre1 : 22), qui produit la justice et la sainteté (Ephésiens 4 : 24). Cette vérité qui est la grâce, Christ la parole faite chair (Jean1 : 14), qui suscite la foi qui sauve, parce que « la foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend, vient de la parole de Christ » (Romains 10 : 17). Ceux qui demandent un miracle ne veulent pas croire Dieu sur parole. Ils disent au Seigneur où est la preuve que tu es la vérité, que tu dis la vérité et que tes œuvres sont la vérité. Même pour nous qui sommes êtres humains ceux envers qui nous avons du respect, nous n’osons pas leur dire quand ils nous disent certaines choses, à moins que tu nous en donne des preuves nous ne te croyions. C’est bien le refus de reconnaitre la vérité qui appelle au changement qu’on demande un miracle. C’est la foi qui justifie et non pas les miracles. Faites attention aux chasseurs de miracles. Ce ne sont jamais des gens qui ont la foi ferme en Dieu. Ce sont des prostitués, des gens qui sont attachés à leurs idoles qu’à Dieu et ces idoles ce sont ces choses qu’ils désirent, ils les aiment si bien qu’ils exigent de Dieu les accorde avant que eux ne lui obéissent. Ils placent premièrement ces choses avant Dieu et l’obtention de ces choses priment sur la soumission à Dieu. Ils veulent parfois manipuler Dieu. C’est pourquoi Ezéchiel 14 : 1 – 5 Dieu dit : Ils ne seront pas exaucé comme ils le désirent et Jacques le souligne dans Jacques 4 : 1-7.

La parole de Dieu nous enseigne clairement à travers l’exemple des Juifs sortis d’Egypte et du temps de Jésus que les miracles ne sont pas ce qui produisent la foi. Ce ne sont pas les miracles qui produisent la foi. C’est le contraire qui est enseigné par la parole de Dieu. C’est parce qu’on a la foi que les miracles sont accomplis, puissent qu’ils sont la réalisation de la parole que le croyant a reçu par l’Esprit de Dieu qui est sa puissance. Si les miracles produisaient la foi, de tous ceux qui sont sortis d’Egypte, pourquoi n’y a-t-il eu que deux seulement Josué et Caleb qui sont entrés dans la terre promise ? Il faut d’abord la foi : « croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11 : 24). Les miracles confirment la Parole. Par conséquent la réception de la parole précède les miracles. Car, c’est cette parole qui a été reçue que l’Esprit accomplit, qu’il réalise ou matérialise dans la vie de celui qui l’a reçue. Ce qu’on croit, c’est ce qu’on verra s’accomplir dans sa vie. Et ce qu’on croit, c’est ce que Dieu dit. La caractéristique des chasseurs de miracles c’est qu’ils apprennent toujours mais sans parvenir à la connaissance de la vérité. Ils réclament toujours un miracle après un autre. Même s’ils voient un miracle, ils ne pourront jamais faire confiance en Dieu. Ceux qui veulent toujours des preuves de la part de Dieu avant de lui faire confiance, ne peuvent jamais avoir la foi. On le voit non seulement dans le ministère de Moïse, mais aussi dans celui de Jésus. Une fois après que Jésus ait la veille multiplié du poisson et des pains pour une foule, cette même foule lui dit quel miracle fais-tu pour que nous te croyions ? Comme si ce qu’elle avait le jour d’avant n’en était pas un : «  quel miracle fais-tu donc, lui dirent-ils, afin que nous le voyions et que nous croyions en toi ? Que fais-tu ? » (Jean 6 : 30).

C’est la parole de Dieu qui est confirmée par des miracles et non le faux évangile (Marc 16 : 16-20) Et c’est bien par la prédication de la foi que Dieu produit les miracles et les prodiges : Galates 3 : 3-5). D’où viennent donc les miracles des faux prophètes et des faux docteurs qui n’enseignent pas la parole de Dieu à son peuple ? Nous savons d’après la parole de Dieu qu’un faux évangile lie celui qui l’accepte à un faux esprit et à un faux Christ (2Corinthiens 11 : 4). C’est donc clair que leurs miracles viennent des esprits séducteurs.

David Nikièma