Nom du blog :
leverbededieu
Description du blog :
Catégorie :
Blog Religion
Date de création :
27.04.2011
Dernière mise à jour :
16.08.2012
Accueil
Gérer mon blog
Créer un blog
Livre d'or leverbededieu
Contactez-moi !
Faites passer mon Blog !
texte vie moi amour homme roman dieu argent soi mort pensée aimer
Derniers commentairesbonjour, je souhaiterais partager beaucoup avec toi, et te faire part des projets et de la vision que dieu ma
Par salutpourtous, le 03.07.2012
bonjour, je souhaiterais partager beaucoup avec toi, et te faire part de mes projets, je te donne rendez vous
Par salutpourtous, le 25.06.2012
que dieu te benissehttp:// pasteurevangel ique.centerblo g.net
Par pasteurevangelique, le 29.05.2011
Connaitre la grâce de Dieu
Jean 1 : 14 – 17 «Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité ; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père. Jean lui a rendu témoignage, et s’est écrié : C’est celui dont j’ai dit : Celui qui vient après moi m’a précédé, car il était avant moi. Et nous avons tous reçu de sa plénitude, et grâce pour grâce ; car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ »
Celui qui vit dans la grâce doit apprendre à se laisser aider, se laisser soutenir, se laisser secourir, se laisser assister. Il veille à recevoir plutôt que de vouloir mériter en aucune manière que ce soit. Il se laisse aimer et permet au Seigneur d’être à son service. Christ est venu pour servir et nous devons nous laisser servir. « C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs» (Matthieu 20 : 28).
En nous servant, Christ nous délivre des liens du péché, de la chair, du siècle présent et du diable. Il pourvoit à tous nos besoins, prend soin de nous en toute circonstance. Il nous tire d’affaire quand bien même c’est nous qui sommes le plus souvent responsables de nos problèmes. Il nous comprend et nous vient-en aide. Ne nous sentons pas gêner de recevoir son aide. Bien que nous en soyons indignes, reconnaissons notre indignité, tout en faisant preuve d’humilité en acceptant qu’il nous sorte de nos difficultés, qu’il nous aide, qu’il pourvoit à nos besoins. C’est cela la grâce. N’essayons pas de gagner sa faveur par une quelconque œuvre de compensation. N’essayons pas de nous affliger des punitions croyant que cela pourrait nous racheter de nos errances en ces yeux. Il a déjà tout payé pour nos erreurs et nos fautes et le pardon en son nom peut être obtenu si nous reconnaissons nos fautes seulement comme il est écrit : « Si nous disons que nous n’avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n’est point en nous. Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1Jean 1 : 7 – 8).
L’humilité est la clé pour recevoir la grâce. Sans humilité, on ne peut recevoir la grâce. Et être humble c’est reconnaître sa véritable situation et l’admettre devant Dieu. Il fait grâce aux humbles, mais il résiste aux orgueilleux : « Dieu fait grâce aux humbles, mais il résiste aux orgueilleux » (Jacques 4 : 5).Cela veut dire qu’il ne peut se laisser fléchir par aucun orgueilleux. Dieu donne et veut qu’on reçoive. Mais l’homme orgueilleux veut acheter de Dieu par ces œuvres méritoires. Au lieu de recevoir de Dieu, il dit : je ne suis pas digne de recevoir, je veux attendre d’être digne en accomplissant envers toi les exigences de ta loi pour que tu me récompenses. Et Dieu lui fait comprendre que ses exigences de la loi ont été accomplies par Christ pour le pécheur, et qu’en vertu de ce que Christ a fait, chacun peut tout recevoir du Père sans de lui rien acheter : « Vous tous qui avez soif, venez aux eaux, même celui qui n’a pas d’argent. Venez, achetez et mangez, venez, achetez du vin et du lait, sans argent, sans rien payer. Pourquoi pesez-vous de l’argent pour ce qui ne nourrit pas ? Pourquoi travaillez-vous pour ce qui ne rassasie pas ? Ecoutez-moi donc, et vous mangerez ce qui est bon, et votre âme se délectera de mets succulents ! » (Esaïe 55 : 1 – 2). Mais l’orgueilleux s’obstine à vouloir acheter plutôt que de recevoir. Il ne fait pas confiance, il n’a pas foi que l’œuvre de Christ puisse lui ouvrir une telle porte.
L’orgueilleux veut se distinguer de tous les autres hommes. La grâce fait que les hommes sont au même pied d’égalité devant Dieu, parce que tous sont au bénéfice de l’œuvre de Christ. Par conséquent personne ne peut se glorifier ainsi qu’il est écrit : « c’est par la grâce que vous êtes sauvés ; par le moyen de la foi. Ce n’est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie » (Ephésiens 2 : 8 -9). Mais l’orgueilleux voudrait lui, pouvoir se vanter de ses œuvres à lui, de ses mérites. Il voudrait pouvoir dire qu’il est exaucé à cause de ses œuvres. Il peut alors faire étalage de ses œuvres telles que : les multiples jeûnes et prières, ses services à l’église, ses dons ; etc. qui lui valent la reconnaissance de Dieu.
C’est pourquoi l’orgueilleux ne peut jamais avoir la foi. Il ne peut jamais recevoir l’exaucement de ses prières ; parce qu’il refuse de recevoir la grâce. Il refuse de recevoir de Dieu gratuitement et s’attend à atteindre un jour par ses efforts le caractère qui puisse lui permettre enfin de mériter d’être exaucé ou d’être utilisé par Dieu. Or cela lui a déjà été donné en Christ et par le Père. Il ne veut jamais comprendre ni admettre ou accepter que c’est par grâce et non par ses mérites qu’il peut recevoir de Dieu. Il demande mais ne se confie pas aux mérites de Christ, il ne s’appuie pas sur la miséricorde de Dieu manifestée en Christ pour recevoir. Il refuse d’être objet de la miséricorde divine et clame qu’il mérite et qu’il n’a pas besoin qu’on lui fasse pitié. Il rejette la grâce de Dieu. Or, Dieu nous donne tout par grâce. Avoir foi, c’est reconnaître et recevoir la grâce de Dieu. Et recevoir la grâce, c’est reconnaître et recevoir Christ comme notre salut, celui qui nous sauve, celui qui nous guérit, celui qui pourvoit à tous nos besoins, celui qui est en nous et agit par nous pour prêcher l’évangile, chasser les démons, guérir les malades, ressusciter les morts ; etc.
Recevoir Christ, c’est reconnaitre qu’on n’est rien, qu’on ne peut rien, que rien ne peut venir de nous ou de nos œuvres propres et que nous ne recevons rien de Dieu à cause de nos œuvres propres, mais seulement et uniquement à cause de celles de Christ. De même nous reconnaissons que nous ne serons reçus au ciel à cause de nos œuvres mais à cause des siennes et que nous ne serons récompensés à cause de nos propres œuvres mais à cause de celles que Christ aura par nous accomplies par son Esprit-Saint qui nous habite. Car comme il l’a lui-même dit : « Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire » (Jean 15 : 4 – 5). Et demeurer en Christ c’est savoir s’appuyer sur la grâce et vivre.
Il faut donc apprendre à croitre dans la connaissance et la grâce de Dieu. C’est ainsi que le Seigneur nous exhorte dans 2Pierre 3 : 18 : « ...croissez dans la grâce et dans la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ…». Cela veut dire qu’il faut grandir dans notre manière de dépendre de Jésus qui est la grâce de Dieu pour tout et en tout. Pour vivre, faire ou expérimenter quoique ce soit, nous devons dépendre de Christ-Jésus. C’est au travers de Lui et par Lui que nous pouvons toutes choses. C’est en notre esprit, en notre pensée, en notre volonté et en notre intelligence que nous dépendrons de lui, par la confiance que nous plaçons en sa volonté et en son pouvoir de nous aider, nous secourir ou de pourvoir à nos besoins. Cela consiste aussi en la reconnaissance en notre cœur, en notre esprit, en toute volonté et dans notre intelligence ce qu’il a accompli pour nous à la croix et en dépendre comme provisions pour tous nos besoins. Je veux dire par là que tout ce dont nous avons besoin nous a déjà été acquis par Jésus par sa mort à la croix et que nous avons besoin de recevoir et recevoir dans ce cas précis consiste à le reconnaitre et à savoir qu’il est à nous au moment ou nous le croyons ainsi dans notre cœur et le confessons par notre bouche dans la prière. Persévérons-y dans la confession ou la profession de notre foi et nous le verrons s’accomplir dans notre vie comme tel.
Nous croissons dans la grâce et dans la connaissance de Christ si nous croissons en ces choses, apprenant de plus en plus de reconnaitre les mérites de Christ et nous y appuyer et apprenant à en dépendre. Nous pouvons ainsi donc saisir par notre intelligence renouvelée que nous sommes morts à nous-mêmes et que c’est Christ qui vit en nous (Galates 2 : 20), que nous ne pouvons rien par nous-mêmes, mais par Christ qui nous fortifie (Philippiens 4 : 13), que notre volonté propre a été crucifiée et que c’est Christ qui produit en nous la volonté, c’est-à-dire qu’il suscite en nous le désir de faire quelque et en même temps produit en nous l’énergie, la force dont on a besoin pour l’accomplir, et met à notre disposition les moyens et ressources nécessaires pour y parvenir. Si nous vivons ainsi, nous éviterons les entreprises charnelles contrôlées par Satan comme le font certains tout en clamant qu’ils le font au nom de Dieu et par lui, alors c’est le moi habité susurré par le diable qui se trouve derrière de telles entreprises. Il faut par conséquent s’assurer qu’on est bien à mort à soi-même et que Christ a le contrôle de notre vie.
Nous pouvons et nous devons alors reconnaitre l’œuvre de la grâce dans notre vie. Je veux dire que nous pouvons et nous devons êtres conscients c’est-à-dire qu’on doit voir et reconnaitre en tant que chose que nous expérimentons dans notre vie, l’action de la puissance de Dieu à travers en toutes choses et en toutes circonstances, dans tout ce que nous disons ou faisons, petits ou grands. C’est alors que nous serons vraiment humbles. Cela fut l’expérience de Jésus-Christ. Il disait : « en vérité, en vérité, je vous le dis, le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père… » (Jean 5 : 19) et « je ne puis rien faire de moi-même, d’après ce que j’entends, je juge ; et mon jugement est juste, parce que je ne cherche pas ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé » (Jean 5 : 30) et encore : « ma doctrine n’est pas de moi, mais de celui qui m’a envoyé…celui qui parle de son propre chef cherche sa propre gloire, mais celui qui cherche la gloire de celui qui l’a envoyé, celui-là est vrai, et il n’y a point d’injustice en lui » (Jean 7 : 16 ;18). Comme on le voit le Fils de Dieu vivait dans la dépendance totale au Père, parlait et agissait par Lui et ne recherchait que la gloire du Père. C’est pour cela aussi qu’il ne cherchait pas à se justifier mais laissait au Père le soin de le justifier en témoignant de lui : « je rends témoignage de moi-même, et le Père qui m’a envoyé rend témoignage de moi…je ne cherche point ma gloire… si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien. C’est mon Père qui me glorifie… » Jean 8 : 18 ; 50 ; 54). Ainsi, Christ nous a apporté la grâce et nous donne voir comment la vivre par son propre exemple. Et L’apôtre Paul lui, en est une parfaite illustration. C’est un homme qui savait compter sur la grâce de Dieu pour tout réaliser. Il savait comment se laisser utiliser par le Seigneur. C’est ainsi qu’il a pu par l’action de la grâce de Dieu en lui écrire : « par la grâce de Dieu, je suis ce que je suis, et sa grâce envers moi, n’a pas été vaine ; non de là, j’ai travaillé plus qu’eux tous, non pas moi toutefois, mais la grâce de Dieu qui est avec moi » (1Corinthiens 15 : 10). Et cette grâce de Dieu avec lui était sa puissance, son amour et sa sagesse qui venait de son Esprit qui l’habitait et par qui il faisait tout ce qu’il avait à faire. C’est pourquoi il disait : « car je n’oserais pas mentionner une chose si Christ ne l’avait pas faite par moi pour amener les païens à l’obéissance, par les paroles et par les actes, par la puissance des prodiges, par la puissance de l’Esprit de Dieu ; ainsi depuis Jérusalem jusqu’en Illyrie, j’ai abondamment répandu l’évangile de Christ. » (Romains 15 : 18 – 19). Et : « c’est à quoi je travaille, en combattant avec sa force qui agit puissamment en moi » (Colossiens 1 : 29). Et encore il affirme : « je vous déclare, frères, que l’Evangile qui a été annoncé par moi n’est pas de l’homme ; car je ne l’ai ni appris d’un homme, mais par une révélation de Jésus-Christ…Mais lorsqu’il a plut à celui qui m’avait mis à part dès le sein de ma mère, et qui m’a appelé par sa grâce, de révéler en moi son Fils, afin que je l’annonce parmi les païens, aussitôt, je ne consultai ni la chair ni le sang » (Galates 1 : 11 ; 15 – 16).
Frères, lecteurs, il nous faut connaitre la grâce de Dieu. C’est elle qui est la source de notre salut en ce sens que c’est par l’action de la grâce que nous avons connu Dieu et que nous avons cru en Lui. C’est encore par cette grâce que nous menons une vie digne de lui, ce n’est point par notre intelligence ou par notre force et ce que nous sommes et ce que nous avons dans cette vie viennent aussi de cette grâce. Nous lui devons tout. C’est encore par cette grâce et uniquement à cause d’elle que nous serons reçus au ciel. A lui donc toute la gloire ! « C’est de lui, par lui, et pour lui que sont toutes choses. A lui la gloire dans tous les siècles ! Amen ! » (Romains 11 : 36).
David Nikièma